1. L'amant (2) Petit diable !


    Datte: 04/02/2021, Catégories: Première fois

    ... fait, dès qu’elle prenait la verge de son comptable en main, ses vieux démons la reprenaient. Elle craignait alors de ne pas avoir la force de résister à cette forte tentation qui la tiraillait dans ces moments. Et la veille, cette tentation avait pris des proportions inhabituelles, quand elle avait senti le corps nu du jeune homme collé à elle. À ce moment, un rien aurait pu tout faire basculer.Ce matin-là, de bonne heure, Agnès était déjà tenaillée par un besoin irrépressible d’aguicher son jeune employé. Encore ses vieux démons ! Elle savait que c’était « suicidaire », elle savait qu’elle allait jouer avec le feu, mais s’était bien plus fort que sa volonté.Elle commença par appeler Antoine pour l’inviter à prendre le café. — Venez dans dix minutes à mon bureau, précisa-telle, je m’occupe des cafés.Elle rapporta deux gobelets en plastique de la machine à café, qu’elle disposa sur la table basse de son bureau. Ici nous serons plus tranquilles, se dit-elle. Elle se regarda dans son miroir de poche, vérifia son chignon, fit une légère retouche de rouge à lèvres et s’assura que sa robe était parfaite. Elle avait revêtu une robe d’été légère, assez courte, mais sobre, avec des impressions florales, bien dans le ton de la saison. Enfin, pour compléter sa mise en scène, elle avait décidé d’ôter sa petite culotte, dans le but totalement assumé de s’exhiber devant son invité. Après l’avoir jetée dans un tiroir de son bureau, elle vint s’asseoir dans l’un des trois fauteuils ...
    ... entourant la table basse et attendit.Antoine ne tarda pas. Lorsqu’il entra, il était rayonnant et ses beaux yeux charmèrent immédiatement la directrice-adjointe. — Je donne un tour de clé, demanda-t-il ? — Pour quoi faire ? Que croyez-vous ? On prend juste le café, voyons, fit-elle ingénument. — Ah… Je croyais… ! — Venez vous asseoir plutôt que de dire des bêtises.Il nota le vouvoiement et se dit que ça n’était pas bon signe. Ils se firent néanmoins la bise (ils en avaient l’habitude lorsqu’ils étaient à l’abri des regards) et Antoine s’assit en face d’elle. — Merci pour votre invitation. C’est plutôt sympathique de prendre le café dans ce bureau agréable, fit Antoine, enchanté de se retrouver seul à seul avec elle !Puis, de but en blanc, elle reprit : — Ça t’a plu, hier ?Surpris de cette entrée en matière pour le moins inattendue, il s’écria : — Oh oui madame… euh, je veux dire Agnès !Malgré leurs relations très intimes, la personnalité de sa patronne l’intimidait toujours autant, aussi faisait-il toujours montre de beaucoup de respect envers elle. Elle s’en amusait et prenait un malin plaisir à le voir s’empêtrer dans des « vous » et des « madame » pleins de déférence.En prenant son gobelet de café, elle releva ostensiblement sa robe sur ses jambes croisées. Voyant ce geste, Antoine se souvint alors de ces moments où, lorsqu’ils étaient face à face dans le même bureau, elle jouait avec ses nerfs en lui exhibant ses jolies cuisses. Mais aujourd’hui, les choses étaient bien ...
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