Le Téléphone sonne, tu décroches (3) - Histoires de Sexe

Le Téléphone sonne, tu décroches (3)

... l’air de protéger. Et toi, le simple fait de le voir te suffisait. Alors, je ne vois pas où est ton problème.— Tu as raison je suis stupide.— Non tu n’es pas stupide, tu es simplement amoureuse et je dois t’avouer que je m’en amuse un peu.— Mais non tu te trompes. D’ailleurs, je clôture, aujourd’hui, ma liaison avec Éric et on ne rentre pas tard, tu me le promets ?— Non. Par contre, si tu veux te venger d’Éric, laisse-toi draguer par son frère, il ne demande que ça.— Bruno ! tu es fou. Il est bien trop jeune. Il a l’âge de nos enfants. Tu racontes des bêtises.— Tu es tellement en colère et aveuglée par Éric que tu ne t’aperçois pas que son frère te tourne autour et te dévore du regard, alors, profites de l’aubaine qu’il peut t’offrir.— Tu réalises ce que tu me demandes. Et puis, je n’ai rien remarqué de sa part. C’est vrai qu’il est mignon, mais il y a une trop grande différence d’âge. Ce ne serait pas raisonnable.— Tu es raisonnable, toi ? Réfléchis et agis sinon ta colère t’aveuglera. Et puis, tu sais que j’aime cette situation et ne te gêne surtout pas pour moi, même en ma présence, mais fais gaffe à Éric qu’il ne s’en aperçoive.— Merci du conseil. J’aviserai. Allons les rejoindre à table, car je crois que les brochettes sont cuites et ils vont se demander ce que nous complotons. Je t’aime très fort. Nous nous installons à table. Pendant qu’Éric remplit nos verres d’un petit Bordeaux, Bruno se dirige vers le barbecue. Je l’y rejoins et lui propose mon aide qu’il accepte ...

... volontiers. — Bruno, vous vous souvenez de notre petite conversation concernant mon épouse ?— Bien sûr !— Eh bien, je crois vous avoir donné un petit coup de pouce. À vous d’agir, maintenant. Je crois qu’elle est prête, mais, attention, faites cela en toute discrétion pour que votre frère ne s’aperçoive de rien.— Vous croyez que je peux me permettre ? Ce n’est pas une farce, au moins ?— Vous avez ma parole. Allez-y en douceur. Ce n’est quand même pas la première femme que vous draguez, j’espère ?— Non bien sûr ! mais, en présence du mari, c’est une première.— Ne vous gênez pas pour moi, je vous laisse faire et vous savez que Manon et moi adorons ce genre de situation. Elle n’est évidemment pas au courant de notre conversation et ne se doute de rien. Je m’installe à la gauche d’Éric en face de ma femme pour laisser Bruno s’asseoir à côté d’elle. Le repas est très convivial et il est vrai que Manon n’adresse plus tellement la parole à mon voisin. Les verres se remplissent allégrement. Nous rions beaucoup et je remarque que mon épouse converse abondamment avec Bruno. Le contexte n’est pas pour me déplaire et j’essaie de ne pas trop boire afin de rester en pleine possession de mes moyens. Bruno charme en catimini sa voisine de table qui répond à ses avances. Finalement, Éric commence à gêner un peu et j’implore les anges pour qu’ils intercèdent en ma faveur dans la réalisation de mon plan. Il est vrai qu’il n’arrête pas de discourir et tous les trois nous l’écoutons religieusement ...