Pulsion passion - Histoires de Sexe

Pulsion passion

... dit-il en souriant, ne perdez pas de vue le fait que vous vous êtes vous-même attribué le rôle que vous tenez ce soir.— Comment cela ? dis-je avec indignation.— N’avez-vous pas vous-même choisi de vous vêtir…— Mais j’ignorais que nous allions sortir et que je devrais m’exhiber devant…— Jane, ne me coupez pas la parole et cessez de vous emporter, coupe sèchement Jim. Voulez-vous que je vous corrige devant tous les gens qui sont ici ? Vous savez que j’en suis capable, n’est-ce pas ?— Non, je vous en prie. Pardonnez-moi. Je suis un peu nerveuse. Il faut me comprendre. Il balaye mes arguments d’un geste d’impatience. — Pourquoi avoir choisi de vous vêtir ainsi ? Je vous le répète, cela vous va à merveille, mais je devine qu’il y a une raison bien précise. Je baisse les yeux. — Je vous l’ai dit, j’ai pris ce qui me tombait sous la main et…— Vous l’avez fait sur un coup de tête. Un élan de mauvaise humeur dû à la conversation que nous avions, Alex et moi.— Quelle conversa…— Cessez cette mascarade, s’emporte Jim. Puis, il chuchote. — Vous écoutez aux portes Jane ? Savez-vous combien de petites filles ont une fois regardé par le trou de la serrure et cru que leur père était en train d’étrangler leur mère ? La stupidité nous fait haïr ce que l’on ne comprend pas et l’égoïsme nous pousse à détruire ce que l’on aime. Je me risque à le toiser. — Il me semble normal qu’une femme s’inquiète lorsqu’elle surprend une conversation où il est question de… tromperie. Jim a un rire sarcastique. ...

... — De tromperie, dites-vous ? Vous venez régulièrement vous traîner à mes pieds et me confesser les pires outrages et vous me parlez des hypothétiques tromperies de votre mari… Haha !— Mais ça se passe dans ma tête uniquement et…— Quelle différence, je vous le demande ? Je me sens désarmée et tente de me défendre. Mais Jim reste intraitable. — Ne m’avez-vous pas affirmé presque hystériquement à plusieurs reprises que vous étiez prête à vous offrir à moi corps et âme ?— Je… Oui, c’est vrai mais…— Mais quoi, Jane ? Vous ne le feriez pas vraiment ? Et je me retrouve à nouveau totalement à sa merci. — Je vous demande pardon, dis-je en baissant les yeux. J’ai agi sottement ce soir. Je vous ai entendu parler de cette femme, Liliane je crois, en de certains termes et… j’ai voulu vous provoquer. Je suis désolée.— Vous avez un comportement de petite conne, souffle Jim à voix basse. De ménagère stupide et narcissique. Il est interrompu par le personnel qui apporte à cet instant les différents repas commandés. Pendant que nous mangeons, les hommes devisent sur différents sujets de l’actualité. À l’heure des digestifs, Jim s’adresse à nouveau à moi. — Jane, êtes-vous une honnête femme ?— Je… Oui… Enfin je le crois…— Eh bien sachez que je déteste les honnêtes femmes, siffle-t-il avec aigreur. Je le regarde sans comprendre où il veut en venir. — J’ai été marié à une honnête femme, poursuit-il. Une épouse digne et respectable qui ne portait que des tailleurs stricts et passait son temps à ...