1. Ce que je suis (1)


    Datte: 15/02/2021, Catégories: Lesbienne

    ... tardèrent pas à suivre, quelques nanas acceptèrent de jouer le jeu selon les règles imposées. Ni Chloé ni moi ne trouvant un quelconque attrait à l’exhibition vulgaire dans un intérêt lubrique, mon mauvais caractère revendiqué nous sauva du piège grossier. On assista de loin par prudence à la mise en place d’un canapé au centre du salon, comme la scène d’un théâtre interactif. Si cela pouvait paraître innocent dans l’ambiance festive, je me doutais du but de la manœuvre. Quelques filles se concertèrent du regard, l’une d’elles à la réputation sulfureuse se retrouva bientôt à poil sur le divan tandis qu’une dizaine de garçons se débraguettaient. Ils n’allaient pas tirer à la courte paille en comparant leur anatomie ! Si, pourtant, alors certaines histoires entendues dans l’amphi me parurent moins improbables. Le vainqueur se présenta face à la fille. Ce n’était pas la première queue qu’il m’était donnée de voir mais la plus impressionnante, même à demi gonflée. Elle soupesa les testicules d’une main prudente avant de masser la base de la hampe qui prit du volume jusqu’à se dresser, longue et massive, agitée de soubresauts. La virilité s’enfonça lentement dans le fourreau humide de la bouche. Le mec ravi dodelina de la tête, la nana s’activa de plus belle. Elle n’en était apparemment pas à sa première pipe, sucer lui procurait beaucoup de satisfaction. Consciente d’être observée, les lèvres distendues, elle avala l’engin aux trois-quarts. La présence imposante grossit encore ...
    ... dans sa bouche, flattant son ego. Des soupirs démontraient l’attrait du spectacle sur certains lassés d’un rôle passif, des couples se formèrent, dont certains inattendus. La soirée se transformait en orgie à laquelle nous étions décidées à échapper. Déjà quelques regards brillants de luxure se tournaient vers nous. – Vous partez ? se lamenta l’organisateur sur la pointe de ses chaussures pour ne rien perdre de la prestation sur le canapé. On ne prétexta même pas un brusque coup de fatigue. Chloé devait passer la nuit chez moi, alors finir la soirée dans le Marais s’imposa. Un membre de la famille en poste à l’étranger y possédait un pied-à-terre qu’il me prêtait, très utile pour ne pas avoir à bosser en parallèle des études. Ni loyer ni charges à payer, l’enveloppe mensuelle des parents souvent grossie par la générosité de mamie, je me permettais même le luxe de mettre un peu d’argent de côté. Passée l’heure d’admirer les hôtels particuliers et autre lieux chargés d’histoire, de humer la fraicheur végétale des jardins habilement dissimulés entre deux immeubles, de musarder au gré des boutiques de fringues ou de bibelots, de suivre un circuit culturel parsemé de découvertes hétéroclites, le quartier surprenait par une intense vie nocturne orchestrée dans les nombreux bars. – Tu connais ? souffla Chloé à mon oreille entre amusement et panique à une rue de chez moi. La présence exclusive de nanas en train de fumer sur le trottoir annonçait la couleur, le 3 W Kafé, ouvert tous les ...
«1234...9»