1. Thèse à la grecque. L'étudiante et le pêcheur. (9)


    Datte: 21/02/2021, Catégories: Lesbienne

    ... corps en suspension au cœur de la galaxie. Je tourne la tête vers elle et m’aperçois qu’elle aussi me regarde. Nos bras en croix se frôlent du bout des doigts. Contact. Nous sommes face à face, debout dans la mer. Nos pieds et nos bras nous maintiennent à flot. Très lentement, imperceptiblement, nos corps se rapprochent, nos têtes, nos lèvres… Nos bouches se touchent, se séparent. Ma poitrine frôle parfois ses petits seins dressés. Nos jambes, dans leur chorégraphie sous-marine, s’emmêlent et se démêlent. Je voudrais tant remonter, là, dans le creux… - Julia… - Eleni… - Je ne sais pas ce qui m’arrive. - Moi non plus. - Tu es belle. - Tu es plus que belle. Tu ES la beauté. - Non. Toi. - Tu es folle. - Oui. - Eleni… Ma petite déesse… Nos bouches se rencontrent une nouvelle fois, de plus en plus fougueuses, dévorantes… Puis Eleni recommence à nager. Elle me prend la main, m’entraînant à sa suite. Elle plonge, je la suis. Nous jouons, sous l’eau, à nous toucher, nous attraper, nous caresser. Ma main agrippe son pied, sa jambe. Je sens la sienne sur ma cuisse. Puis un bras entoure ma taille, je m’enfuis, elle me rattrape. Sa main, sur mes fesses… entre mes fesses… Mon sein… Elle le presse. Le tient. Je ne m’enfuis plus. Ma cuisse, enfin, entre ses jambes, contre son bas-ventre… La sienne, si fine, qui vient taper doucement contre mon sexe nu… Nous nous embrassons. Lentement. Longuement. Tendrement. Follement. Nos nages se conjuguent pour rester enlacées, portées par les flots. ...
    ... Doucement, flottant, sans plus nous détacher, nous nous rapprochons de la rive. Eleni s’accroche au rocher. Elle se hisse. Je regarde son corps nu émerger dans la lumière nocturne. Ses hanches, ses petites fesses blanches… Elle s’allonge. Je la rejoins. Le rocher est encore chaud. Nos corps se rapprochent. Couchées sur le côté, nos bouches se rejoignent. Ce sont des milliers de baisers. Des élans plus fougueux où nos langues se caressent sans fin. De gentilles morsures… Ses mains sont posées sur mes seins, mon dos. Elles me caressent doucement, si doucement, gentiment… amoureusement. Ses seins, ses jolis petits seins si fermes, aux tétons si sensibles. Ses petites fesses dont les muscles réagissent au moindre effleurement. Je les parcours en tous sens. Les caresse, les serre, les tiens longuement dans mes mains écartées… Mes jambes se lovent contre les siennes. Doucement, Eleni presse son corps contre le mien et l’invite à basculer. Je suis sur le dos. Eleni me surplombe. Nos regards débordent de désir. Mes deux mains se plaquent à nouveau sur ses fesses. Je les pétris, les écarte doucement, parcours lentement de mon index son étroite vallée. Eleni s’abaisse. Sa bouche se pose en haut de ma poitrine. Elle couvre chaque centimètre carré de peau de minuscules baisers. Lentement, elle descend. Je ne parviens plus à toucher ses fesses. Je parcours son dos, sa colonne vertébrale, sa nuque fragile, ses épaules délicates. Ses baisers escaladent et tournent sans fin sur mon mamelon ...
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