Après de l'après - Histoires de Sexe

Après de l'après

... au restau ; Max, c’est un autre moi… en plus jeune.— Mais ça ne justifie pas !— Je préfère te partager que de te perdre. J’en suis restée abasourdie. — Mais… mais tu ne me perdais pas ! Je suis ta femme !— Merci, ma chérie, mais ton Max aurait mis le paquet pour t’avoir.— D’abord, ce n’est pas MON Max ; et ensuite, paquet ou pas paquet, je reste TA femme ! Mon mari m’a prise dans ses bras. — Merci de ta conviction… mais Max me fait un peu peur quand même. C’est moi, avec quelques années en moins et plus de moyens.— T’es con ou quoi ? Bon, c’est vrai qu’il est mignon, qu’il est gentil, qu’il est riche, qu’il est… euh… passons… C’est toi que j’aime, mon Paul !— Et c’est lui aussi que tu aimes, ça se voit sur ton visage. Là, je n’ai pas su quoi répondre… Uniquement habillée d’un serre-taille noir, de talons-aiguilles et de bas autofixants de la même couleur, seins bien en avant, sans parler de mon sexe tout lisse et de mes fesses largement visibles, je fais face aux quatre hommes installés confortablement dans le grand salon de Max. Ma tenue fait nettement cliché, mais je constate avec une silencieuse satisfaction que je fais toujours mon petit effet sur la gent masculine ! Je m’approche de la table basse, puis arrivée devant elle j’écarte un peu les jambes. Des cous se tendent pour mieux voir. Puis, lentement, je pivote sur moi-même, faisant admirer la « marchandise », le noir des vêtements et le blanc de ma peau. Je ne me fais pas trop d’illusions sur les diverses pensées ...

... qui doivent agiter les cerveaux en fusion de nos invités, mais susciter le désir m’a toujours émoustillée ! Max prend la parole : — Bonjour à tous. Aujourd’hui, j’ai l’honneur de vous présenter officiellement ma belle soumise. Depuis le temps que je vous en parle, il fallait bien un jour que je me décide… Une voix grave et profonde répond : — Oui, on aurait pu croire qu’elle n’existait pas.— C’est vrai que tu ne l’avais pas encore vue, contrairement à Laurent et à Michel ; c’est normal, tu n’étais pas dans la région, Jean-Paër…— À qui la faute ? Il a bien fallu mettre tout en place chez notre gros client de Bordeaux. Ceci dit, je ne regrette pas l’attente : madame est superbe ! Et je comprendrais très bien pourquoi tu ne nous l’aurais pas montrée afin de te la garder pour toi tout seul.— Merci pour elle ! Max se lève et me présente les trois invités du jour. Il s’approche d’abord d’un homme mince, visage plutôt long, presque chauve, qui se lève. — Tu connais déjà un peu Laurent, qui s’occupe de tout l’aspect « gros sous »…— Enchantée…— Moi de même ; surtout dans cette tenue qui vous va à ravir ! Bien que toutes les fois où nous nous sommes vus, vous étiez ravissante aussi.— Merci… Max se tourne vers le suivant, plus petit, rondouillet, un parfait air de petit vicieux et de pervers convivial, qui bondit prestement sur ses pieds avec une agilité surprenante. — Michel, notre commercial, capable de vendre un congélateur à un Esquimau ! Un expert dans le baratinage, tu en sais ...