Le G, le ripou et les belles nanas (3e partie)
Datte: 22/02/2021,
Catégories:
fh,
ffh,
Oral
fsodo,
policier,
Résumé : G, un jeune gangster du Queens, est piégé par un flic ripou qui veut lui faire endosser un crime qu’il n’a pas commis : le meurtre d’un toxicomane. C’est en fait une vengeance personnelle : G a eu une aventure avec sa petite amie Rita. Mais le jeune gangster a plus d’un tour dans son sac, et, avec l’aide d’une torride maitresse, Warda, il entreprend de remonter jusqu’au pourri… *** L’aube se levait sur la ville. Avec lenteur, le soleil émergeait entre les immeubles, libérant ses rayons sur le bitume et l’asphalte des rues. Peu à peu, les habitants s’éveillaient, pour certains c’était l’habituelle routine avant le départ pour le boulot, d’autres, les insomniaques et les créatures de la nuit, se couchaient seulement. Ce que je kiffe, c’est me coucher en revenant du taf, alors que la plupart éteignent leur réveil avec un gémissement désespéré. L’un des avantages de bosser de nuit, je l’avoue. Pis j’aime la ville à l’aube. Elle est belle, presque pure. Tranquille. Aucun cri, aucun bruit, aucun con qui passe comme un kamikaze avec sa moto. Warda tourna le bouton de la radio et les nouvelles du jour se répandirent dans l’habitacle du véhicule : — Last F. M vous souhaite une bonne journée, il est cinq heures quarante-cinq du matin. Bonjour à toutes et tous, tout de suite les nouvelles de ce mardi…— Bon, dit-elle, et maintenant, c’est quoi le plan ? Je lui jetai un œil : les cheveux ébouriffés, un sourire béat vissé sur le visage suite à la baise expéditive en pleine rue. ...
... Je devinai encore l’adrénaline qui pompait dans ses veines ; cette fille n’en avait jamais assez. Elle était barge, mais quelque part, ça me plaisait, c’était excitant. — Maintenant, on va rendre visite à ce fils de pute, répondis-je. Cali m’avait envoyé son adresse par texto, et ce n’était pas loin d’ici. Je supposai que mon bonhomme était l’un des poursuivants, qui avait fini sa course dans le chantier, quelques minutes plus tôt. Je me poilai en imaginant sa tronche. Je l’avais baisé, en beauté. Et le plus drôle restait à venir, lorsqu’il ouvrirait sa porte et me découvrirait chez lui. Je n’avais aucun remord, il s’était faufilé chez moi pour y glisser un corps, et m’accuser à tort, alors je comptais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Avec les intérêts. — Sans vouloir remettre en question ta bravoure, ma jolie, ça risque de chauffer. Et j’veux pas que tu trinques pour rien. Parce que je compte bien vosu revoir, toi et ta folie. Alors le mieux, c’est que tu descendes à la prochaine rue et que tu rentres chez toi, Warda.— Non, dit-elle tranquillement. Je lui lançai un regard. — Non mais sans blague, ça risque vraiment d’aller loin, cette affaire, et je sais pas comment ça va finir. Je veux vraiment pas qu’il t’arrive un truc.— Pas la peine de jouer les princes protecteurs envers la faible demoiselle, dit-elle en se recoiffant plus ou moins en s’observant dans le rétroviseur. Je suis assez grande pour décider toute seule. Je te suis jusqu’au bout. Cette nana était dingue. ...