1. Le G, le ripou et les belles nanas (3e partie)


    Datte: 22/02/2021, Catégories: fh, ffh, Oral fsodo, policier,

    ... ça devait vraiment faire mal. — Pas un geste ! Police ! Je risquai de relever un peu la tête et constatai qu’ils étaient au moins cinq. D’un coup de pied dans le ventre, le flic parvint enfin à repousser Rita. Elle voltigea et alla s’écraser sur le sol. — Pas un geste ! Mike Wilson, tu es en état d’arrestation. Tout ce que tu diras pour ta défense pourra être retenu contre toi. Alors là, c’était la surprise de l’année. — Quoi ? balbutia-t-il. Mais regardez, ce mec s’est…— Ton co-équipier t’a dénoncé il y a une heure, par acquis de conscience. Il nous a tout dit, où on te trouverait et ce que t’avais fait. Le flic qui parlait ressemblait au chauve de « The Shield », la série policière que Since adorait. Il mâchait un chewing-gum en ruminant comme une vache. — Alors tes petites magouilles, c’est fini. On t’embarque, petit enfoiré ! Wilson se leva d’un bond alors que je me redressai sur les genoux. Aucun des flics ne faisait attention à nous. Le chauve saisit Wilson par le bras et le jeta à terre sans ménagement, plaquant ses mains dans son dos. D’habitude, c’était le traitement auquel j’avais droit, et là, c’était un flic, un flic ! qui y avait droit ! J’avais envie de rire mais me retins. Rita s’était relevée et les fixait, toujours à poil, toujours bandante à mort. Les quatre autres poulets la baisaient littéralement des yeux. Faut dire qu’il y avait de quoi. — Qu’est-ce que c’est que ces conneries ? demanda-t-elle à la ronde. Un des flics lui jeta un t-shirt sale qui ...
    ... traînait par terre. Elle l’enfila mais resta outrageusement bandante. — Bande d’enfoirés ! je suis de la maison ! protesta Wilson.— Ferme-la. T’es pas un flic, t’es juste un pourri et un opportuniste. Depuis que notre unité a changé de chef, crois-moi qu’on traque les putes dans ton genre, grommela le chauve. Les ripoux, c’est fermé. Le service ferme. Il nous jeta un œil. — Ce qui veut pas dire qu’on va pas faire le reste de notre boulot, ok ? Je hochai la tête, trop content pour dire quoi que ce soit. Il lui mit les menottes. Clic : un son très doux à mes oreilles. — Juste pour savoir, c’est ma salope de collègue qui m’a balancé ?— Il a fait son devoir, et il l’a bien fait. Il a été pris de remords, chose que toi, t’es incapable de ressentir. Wilson fut relevé par deux flics alors que le chauve s’adressait à nous : — Vous voulez bien nous suivre pour une déposition ? Je n’aurais jamais cru sourire autant en me rendant dans un commissariat. *** Je m’écroulai sur mon lit. Il était dix-sept heures et j’étais lessivé. Dire que je bossais le soir-même ! Cela me semblait irréel. Rita et Warda cassaient la croûte dans le salon en regardant la télé. Elles n’avaient pas l’air traumatisées par tout ça. Tant mieux pour elles. Depuis deux heures, mon portable n’arrêtait pas de sonner : Ice, Since et les gars du quartier qui n’en revenaient pas de ce qui m’était arrivé. Après avoir raconté cinq fois d’affilée la même histoire, j’avais mal au crâne. J’étais franchement crevé et je voulais dormir ...
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