1. Folies en rut majeur (1)


    Datte: 22/02/2021, Catégories: Divers,

    ... C’est bien ce qui était convenu ! La voix était douce, presque chantante. Il s’asseyait face à elle, comme s’ils étaient amis depuis longtemps. Une serveuse en robe noire et tablier blanc prit la commande et leur apporta les boissons. — Vous savez madame, je crois que vous êtes une des plus jolies femmes que j’ai rencontrée dans les Vosges ! — N’exagérons rien voulez-vous ! Vous êtes donc en vacances par ici ? — Non ! Pas du tout ! Je suis là pour affaire. Comme visiblement le type n’avait pas envie de s’étendre sur le sujet, elle n’insista pas. Elle tournait son café, le sachet de sucre disparu dans le breuvage foncé. — Je m’appelle Luigi et vous ? — Aline ! Je suis mariée, vous savez… — Ah ! A votre mine triste de mardi au marché, je l’aurais parié. — Mais je n’avais pas la mine… triste. — Oh que si ! Mais c’est donc si habituel chez vous que vous ne le voyez même plus sans doute ? La jeune femme baissa les yeux sur la tasse au fond de laquelle le jus attendait d’être bu. Elle ne savait plus trop où se mettre. L’autre en deux mots, venait de lui asséner pire qu’un coup. Une vision des choses qu’elle ne pouvait pas percevoir. Un court instant, elle se demanda ce qu’elle pouvait faire avec ce loustic qui lui parlait, qui lui mettait en pleine figure les doutes qu’elle sentait poindre jour après jour en elle. Comment ce genre de chose pouvait-il être si visible ? Elle prenait le plus grand soin pour n’afficher aucun état d’âme. Et pourtant, ce Luigi en une phrase l’avait ...
    ... déjà compris. De sa place le mec tendait la main vers celle plus fine d’Aline. Elle ne fit rien pour empêcher cette paluche de se poser sur la sienne. Pire, elle en ressentit comme un coup d’électricité. Elle aurait voulu avaler son petit noir et s’enfuir, mais elle se comportait totalement à l’inverse de cette réaction. Elle relevait la tête pour voir que le gars lui souriait. — Écoutez ! Nous allons nous lever, et vous allez me suivre… — Vous suivre ? Mais où cela ? — Chez moi. Vous allez me suivre parce que je sens, je sais que vous en avez non seulement besoin, mais vous en avez aussi envie. — Comment ça ? Je ne vous connais même pas… je ne vais sûrement pas… — Tu vas me suivre… tu sais bien que tu vas venir avec moi Aline. Je le veux et tu le désires aussi. Je sais de quoi tu as besoin, je l’ai compris à la première seconde où je t’ai vue… — Mais… comment pouvez-vous affirmer cela ? — Pour le café, tu as été honnête, tu dois l’être encore cette fois. Dis-moi que là… au fond de toi, tu n’as pas envie ? Oh ! Pas de moi, mais de sexe, et jure-moi que tu ne mouilles pas en ce moment ! Allez vas-y ! Jure-le-moi ! Elle ne pouvait plus détacher son regard de celui de ce mec. Il plongeait en elle comme dans un livre ouvert. Et en y réfléchissant bien, cette pointe au fond de son ventre, c’était bien déjà de l’envie. Et c’était aussi réel que sa culotte devait être tachée par cette rosée qu’elle sentait sourdre de sa chatte. Pourquoi ce type, la faisait-il ainsi chauffer ? Pourquoi ...
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