LULU 7 FIN
Datte: 29/06/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... pieu enfoncé jusqu’à la garde dans le derrière où il frétillait je sentais une troisième queue entrer dans mon vagin et aller heurter celle qui grouillait dans mon intestin. Le quatrième plaçait sa massue dans ma main serrée dans la sienne et j’avais intérêt à le masturber vigoureusement si je voulais échapper aux pincements ou aux gifles. Le plus sadique m’arrachait un à un des poils. Ce supplice chinois était après le chien ce dont j’avais le plus peur. Pablo réapparut, me demanda si j’avais bien compris la leçon. Je pourrais reprendre ma place au peep show, après une bonne toilette et un bon repas. Il m’offrit une cigarette au goût étrange, m’observa, me mit une cagoule sur la figure et me ramena dans ma chambre où m’attendait la brave Ingrid. Un dernier avertissement conclut la rencontre. -En cas de récidive tu verras que ta punition a été légère, je t’enfermerai dans une chambre où une file de clients défileront pour leur plaisir, gratuitement. Tu sauras ce que sont et font les malheureux affamés de sexe, les clochards et autres vagabonds malpropres. Note que ces fauchés n’auront pas de quoi s’acheter un préservatif. Pense à ta santé et ne bouge pas. Enfin, tu es à l’amende de deux mois de cachets pour les frais engagés à cause de ton escapade. Évite les gares. Malgré mon désespoir, je me suis remise à jouer des scènes d’amour sur lit tournant. Les curieux, les touristes, les privés d’amour, les hommes en mal de sexe, les maris insatisfaits passaient discrètement la ...
... porte, payaient, entraient en cabine, se rinçaient l’œil, réclamaient des fantaisies extravagantes, étalaient leurs fantasmes et maculaient la moquette et les sièges de leurs humeurs. J’étais anesthésiée, quasi indifférente à ces regards, quasi insensible aux invasions de ma chatte, et souvent, en souvenir de la cave, j’avalais sans plaisir le jus de corps d’homme. Les acteurs eux-mêmes bénéficiaient de mon indulgence inutile. Il n’était plus question de cabaret. Selon Pablo, je n’avais pas ma place sur une scène, j’étais beaucoup trop vieille, j’avais épaissi à cause de la mal bouffe, il fallait des filles de dix-huit ans, minces, souples, jolies et fraîches. J’avais raté le coche, il ne repasserait plus. Mon sexe lui-même n’était plus de première qualité, à trop l’utiliser je n’avais pas su lui garder la grâce d’un bijou tout neuf. Les encouragements du début au fil du temps tournaient vinaigre et les critiques acerbes remplaçaient les flatteries. Pour oublier je fumais les cigarettes spéciales. Pablo m’en fournissait régulièrement. Ça me permettait de rêver et de m’évader en rêve. Je t’avais abandonné depuis six mois. Je regrettais amèrement la vie heureuse à tes côtés. Les souvenirs des moments de tendresse étaient ma seule consolation mais aussi la source de mes pires moments de désespoir. J’avais sottement tout cassé. Tu ne pourrais plus pardonner. Qui pourrait encore vouloir de moi? J’étais un déchet. Les regards sales des spectateurs me salissaient. Je me faisais horreur. ...