1. LULU 7 FIN


    Datte: 29/06/2017, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... Le pire restait à venir. Pablo jugea que j’avais besoin de vacances, m’emmena en Espagne, prit un ferry. Fatiguée du voyage j’ouvris les yeux dans un port. A Tanger, il me livra à un nouveau patron, je fus mise à l’abattage dans un bordel. A la place de mes collègues de scène des shows parisiens, pendant des heures défilaient des clients auxquels on accordait quelques minutes pour se jeter sur les filles dans des box séparés par des toiles. J’entendais les souffles saccadés des hommes pressés de soulager leurs couilles en quelques minutes. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur le sort des autres filles ni même sur le mien. Je m’allongeais en slip et soutien-gorge. Le premier client de la journée avait attendu l’ouverture et prenait parfois le temps d’enlever ma culotte, rarement la protection des seins: je prétendais que les tétons étaient réservés à mon maître. Certains pour ne pas perdre quelques secondes se contentaient de repousser le tissu sur le côté, avant d’ouvrir ma moule pour y fourrer leur envie congestionnée. Les plus rapides me prenaient, pénétraient entièrement et se lançaient en une course débridée de peur de devoir me quitter sans avoir éjaculé. Parfois le type avait tellement fantasmé avant d’entrer dans la cellule qui venait de se libérer, qu’il crachait dès l’entrée de la vulve. Mais il y avait aussi parfois le « peineux »: il entrait après un examen méticuleux de mon bas ventre, voulait voir « comment c’est fait », s’extasiait, demandait que je lui ...
    ... dégage le passage, entrait et se mettait en mouvement, il suait, soufflait, l’eau coulait de son front dans mes yeux, mais il restait bloqué, ça ne voulait pas venir et je devais l’achever à la main sinon il serait parti avec sa charge dans le fusil. L’un sortait, un autre prenait sa place. Au bout de quelques heures, je n’étais plus capable de les dénombrer. Une queue me quittait, la suivante entrait presque aussitôt et reprenait la cavalcade à peine interrompue. Ils n’avaient pas le temps de fignoler, pressés par le temps et sous la menace d’expulsion par un videur et sous la pression de la longue file d’attente. Quelques habitués savaient soudoyer le personnel de garde soit pour obtenir une ou deux minutes de rab, soit pour choisir une fille. On les retrouvait en début de journée: ils souhaitaient faire l’amour à une fille encore bien consciente. C’était un long défilé de quéquettes à soulager dans la fatale indifférence. Peu de filles, beaucoup d’amateurs, le gérant faisait fortune, nous procurait le gîte et le couvert, accordait une faible participation aux bénéfices. La « femme libérée » était en réalité devenue une esclave sexuelle du plus bas niveau et travaillait à la chaîne. En raison de l’épidémie de sida le port du préservatif était heureusement obligatoire. Mais le frottement de la protection se révélait souvent irritant et je dépensais une grande partie de mes gains en achat de baumes adoucissants et de crèmes lubrifiantes. Pour éviter les escarres, je me couchais ...