LULU 7 FIN
Datte: 29/06/2017,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
... sur le flanc ou sur le ventre. Certains entraient, se couchaient comme moi sur le côté, soulevaient ma jambe, passaient la main pour trouver la faille et m’envoyaient leur missile par derrière, le temps de lâcher la purée, s’essuyaient la bistouquette, disaient merci et au revoir et n’avaient pas vu ma figure. Sur le ventre c’était plus exposé et je me méfiais de ceux qui recherchaient un conduit plus serré et qui m’auraient volontiers prise par le derrière en faisant semblant de se tromper avant de rectifier le tir et de cibler mon vagin. Les adorateurs de la rose ne négligent aucune occasion d’y plonger leur tête chercheuse et sa suite jusqu’aux deux boules. Mais je ne tenais pas à attraper des hémorroïdes externes comme certaines malheureuses putains trop gentilles du bordel. Or je remarquai un fidèle, il réussissait à me rendre visite une fois par semaine et me traitait avec des égards dont j’avais perdu l’habitude. Il fallait sacrifier à Éros avec lui, il devait graisser la patte aux gardiens, mais il finit par me demander un rendez-vous. Il l’obtint sur un billet que je glissais dans sa main pendant qu’il me besognait avec délicatesse. Ce matin là je faisais des courses. Je ne risquais pas de fuir, je n’avais plus aucun papier, ni carte d‘identité ni passeport. Le récit de ma vie le bouleversa, il proposa de m’aider à m’évader. Au point où j’en étais, je voulus courir cette dernière chance. Je mis ma valise en réparation. La semaine suivante je la repris, trouvai le ...
... camion de Gérard. Il m’y cacha, passa la douane en blaguant avec les douaniers comme d’habitude, et me déposa à Séville où il devait livrer avant de retourner de l’autre côté du détroit. C’est un des rares gars bien parmi mes clients. Il y a donc huit jours j’ai commencé à faire du stop. Les camionneurs espagnols s’arrêtent volontiers. Mais ils ont le sang chaud. Dans quatre cabines différentes j’ai dû accorder l’usage de mes charmes à des hommes mariés que l‘occasion transformait en amants temporaires. Quelques mots dans leur langue suivis de gestes universels faciles à interpréter, caresse des hanches et de la poitrine puis la main entre les cuisses, je cédais par nécessité. Un seul me fit descendre après m’avoir immolée sur sa couchette et m’avoir piqué ma dernière culotte en souvenir de son exploit. Les autres me témoignèrent de la reconnaissance. L’habitude des hordes récentes m’a fait supporter comme une bénédiction la relation gentille et unique qui récompensait celui qui voulait bien me transporter. Je leur ai fait plaisir, sans éprouver moi-même une quelconque satisfaction à leur contact. Mon sexe est mort désormais d’avoir trop servi, usé avant l’heure, complètement déformé et insensible. J’ai simulé un plaisir que je ne connaîtrai plus jamais. L’un d’eux, célibataire de notre âge, m’a proposé le mariage! Je lui ai raconté qu’après avoir été volée pendant mes vacances au Maroc, je rejoignais mon mari en France. Partie sans but précis, mue par le mal du pays, je venais ...