1. Les deux anges d'Amorgos


    Datte: 29/10/2017, Catégories: ff, ffh, jeunes, vacances, plage, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, pénétratio,

    ... caillou volant, face à l’immensité des astres. Sensation étrange de tomber dans le vide, d’être à la fois les étoiles, la terre, le vent, les bruits autour, l’air que je respire. Je m’endors. Le lendemain, le soleil est déjà haut. Il fait chaud. Je range mon sac de couchage, et j’ai un peu de mal à le faire tenir dans mon sac. J’ai faim. Il est temps de rentrer parmi les hommes. Une longue partie du chemin est suspendue à flanc de colline. Au dessus, la falaise, en dessous la falaise et, en dessous de la falaise, 100 mètres plus bas, la mer. Bizarrement, j’ai beaucoup plus le vertige qu’à l’aller. La faim, sans doute. Mes genoux s’épuisent, ils plient un peu plus que ce que je voudrais. Ils plient même dangereusement, à voir les cadavres de chèvres, en contrebas. Ouf, la descente est finie. Le reste du chemin est beaucoup plus facile, mais je ne m’attarde pas vraiment. Sauf peut-être à voir les feuilles pousser sur les cactus. J’arrive au camping en début d’après-midi. En sueur. Je m’étends sur le matelas de mousse. Mais la faim me tenaille et mes chaussures de marche me font mal. Je les délace. Mais pour la faim « je vais me faire un resto », que je me dis. Ça sera un bon resto, au milieu de Grecs qui baragouinent évidemment des choses que je ne comprends pas. La moussaka est bien grasse et me tombe sur l’estomac, si bien que je ne me fais pas prier pour une longue sieste sous la tente. Les deux jeunes Françaises se sont installées, elles aussi, dans le camping. Elles ne ...
    ... sont pas surprises de me voir débarquer pour leur demander leur ouvre-boîte. Celui-là même que j’oublie à chaque voyage. — Ça a été la balade ?— Heu oui, super. Vous m’avez vu ?— Un peu. Tu étais dans le chemin qui descendait du moulin. Je ne pensais pas qu’elles m’auraient vu. — Tu voyages seul ?— Oui. Pour le moment en tout cas. L’une des deux était brune, assez joviale. L’autre, plus mince, plus réservée, noire de cheveux. Céline et Isabelle. Touristes, randonneuses. Je détaille leurs mollets musclés et leurs pieds dans leurs sandales. « Les pieds du randonneurs qui se reposent d’une longue journée de marche », que je pense. — Demain, on part en taxi de l’autre côté de l’île. Tu peux venir avec nous si tu veux.— Ok, pourquoi pas. Je verrai demain. La proposition m’a un peu surpris. — On a un jeu de cartes pour ce soir, si ça te dit.— Non, je pense que je vais aller faire un tour sur la plage. En revenant à ma tente, je me fais la réflexion qu’elles sont bien jolies. Mais j’ai encore envie de temps avant de m’intéresser à nouveau à « ça ». Je vais à la plage. Envie d’un bain de minuit. J’attends la nuit, un bouquin à la main, avant d’abandonner caleçon, t-shirt, essuie et chaussures, et de m’enfoncer dans l’eau. Je sens l’eau glisser sur ma peau, sur mon sexe. C’est agréable. Mais je me sens nu (ça, y’a pas de doute !) et bien faible. Quand mon pied touche une pierre un peu filandreuse, ou piquante, j’imagine marcher sur un oursin ou une autre bestiole pas agréable. Si bien ...
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