Quand j'étais à vos genoux
Datte: 13/03/2021,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
frousses,
couple,
extracon,
Oral
pénétratio,
mélo,
amourdram,
— Pour que vous puissiez comprendre, je dois vous raconter une bonne partie de ma vie.— On est là pour ça… On a tout notre temps.— Il faut que vous compreniez que j’étais un homme heureux. J’étais patron de mon entreprise, je gagnais bien ma vie. J’avais auprès de moi Séverine, mon épouse que j’aimais, que j’aime toujours. Mon fils unique, Nicolas, avait fait de belles études et se préparait à faire carrière dans le journalisme. C’était peut-être la seule ombre au tableau : il ne reprenait pas les rênes de mon affaire, mais j’ai fait contre mauvaise fortune bon cœur et j’ai accepté son choix. Et puis il avait une relation avec une fille très bien, Mathilde. Intelligente, belle, bref tout ce qu’un homme normalement constitué rêve d’avoir auprès de lui tout au long de sa vie… Ne vous méprenez pas, je n’ai jamais eu envie de coucher avec elle. Ma relation avec elle avait plus une dimension…— Filiale ?— Oui ! C’est ça ! C’est tout à fait ça ! Filiale. Elle était la fille que je n’avais jamais eue. J’étais vraiment un homme heureux.— Qu’est-ce qui a dérapé ?— La bascule s’est faite il y a de cela dix mois. ******* Nicolas nous avait invités dans un restaurant pour que nous puissions enfin rencontrer les parents de Mathilde. Mon épouse et moi-même nous étions ravis de pouvoir enfin faire leur connaissance. Leur histoire prenait bonne tournure, il n’était pas interdit de rêver de mariage et de petits-enfants. C’est donc dans cet état d’esprit que nous sommes arrivés près de la ...
... table. — Bonjour Jacques… C’est elle ! Putain, c’est elle. Mais qu’est-ce qu’elle fout là ? — Oh, merde !— Moi aussi ça me fait plaisir de te revoir, Jacques.— Hein ? Pardon, excuse-moi, c’est l’effet de surprise.— Vous vous connaissez ? Le timbre de la voix de Séverine tremblait très légèrement derrière son assurance. — Oui, c’est… C’est Mara. La sentence était tombée. J’ai tout de suite senti la main de Séverine se raidir dans la mienne. Je n’avais pas besoin de la voir pour savoir qu’elle regardait Mara avec des éclairs chargés de haine dans les yeux. Je voyais bien que nous n’étions que trois autour de cette table à connaître notre histoire. Elle n’a rien dit à son mari. Elle n’a pas changé. Après nous être salués mutuellement et avoir fait connaissance d’André, le mari de Mara, alors que nous étions en train de nous asseoir, Nicolas a demandé : — Vous vous connaissez d’où ?— Nous avons été ensemble un moment. C’était bien avant que je rencontre ta mère. Je terminais ma phrase en prenant la main de Séverine pour la calmer et pour montrer à tous et toutes autour de cette table que Séverine était la femme que j’aimais. Je ne voulais pas d’esclandre, nous étions entre gens civilisés, la situation était pénible mais ce n’était qu’un mauvais moment à passer. À peine avais-je pensé cela que je me tournais vers Mara. Ce fut le choc. Mon Dieu, elle est toujours aussi belle ! Ses yeux verts noyés de cheveux roux me ramenaient dans mon passé avec force. Le souvenir de son corps nu et ...