1. Quand j'étais à vos genoux


    Datte: 13/03/2021, Catégories: fh, hagé, fagée, frousses, couple, extracon, Oral pénétratio, mélo, amourdram,

    ... blanc allongé sur le lit, son bijou, un pendentif posé négligemment entre ses seins lourds et sensuels fit accélérer mon rythme cardiaque. J’avais un sacré coup de chaud. J’étais extrêmement mal à l’aise. Séverine bouillait de rage. Mara s’amusait de la situation. Tous les trois nous nous jaugions, établissant les rapports de forces en présence. Ce petit jeu de dupes se faisait en silence, sous la surface de l’eau, pendant qu’à l’air libre nous devisions tous de manière agréable de nos vies respectives et de nos enfants. Ce fut au dessert que nos progénitures lancèrent l’assaut. Ce fut Trafalgar avec un seul coup de canon : ils avaient décidé de se fiancer dans l’année, le mariage serait prévu pour dans deux, trois ans au plus. Pour Séverine ce fut le coup de grâce. Je l’ai vue pâlir, comprenant que nous serions amenés à nous revoir. Revoir Mara, voilà ce qui clochait. Les embrassades furent glaciales de la part de Séverine et ironiques de la part de Mara. Je ne savais pas sur quel pied danser. Lorsque ce fut mon tour, elle prit mes mains dans les siennes et me dit : — Ça m’a fait plaisir de te revoir, Jacques.— Moi aussi, Mara, moi aussi… Quand elle me fit la bise sur les joues elle me susurra à l’oreille : — Tu as bien vieilli… Toujours aussi craquant. J’en restai comme deux ronds de flan. Elle s’éloigna pour s’accrocher au bras d’André sans oublier de me jeter un regard aguichant par-dessus son épaule. Cela ne voulait rien dire, je le savais, elle s’amusait à m’allumer, ...
    ... par jeu. Toujours la même salope ! Le retour dans la voiture fut glacial. Séverine regardait la ville défiler à travers la vitre. Moi, je conduisais sans y faire attention, perdu dans mes pensées. L’affrontement eut lieu le soir dans le lit, blottis l’un contre l’autre : — Tu es content ?— De l’avoir revue ? Non.— Ne me prend pas pour une conne, Jacques. Je sais ce qu’elle représente pour toi.— Je l’ai aimée, c’est vrai, mais elle ne signifie plus rien pour moi maintenant.— C’est ça oui. Ne me dis pas que ça ne t’a rien fait de la revoir.— …— J’attends une réponse.— Oui, ça m’a fait quelque chose. Mais pas ce que tu crois.— Et qu’est-ce que je crois ?— À ton tour de ne pas me prendre pour un con. Ça fait 28 ans que nous sommes mariés, je te connais.— Admettons. Alors ?— Alors ? Tu crois que je vais retourner auprès d’elle dès qu’elle me fera signe, comme le gentil toutou à sa mémère. J’ai faux ?— Mmmhnon.— Crois-moi, Séverine, j’ai tourné la page et j’ai passé l’âge de ce genre de conneries Je ne t’ai jamais trompée, ce n’est pas à 54 ans que je vais commencer.— Ça se serait déjà vu.— Merci, ça fait plaisir. Je vois qu’après toutes ces années tu as toujours aussi confiance en moi.— J’ai confiance en toi. Mais…— Mais ?— … Mais avec elle on ne sait jamais.— Séverine, je sais ce que tu as enduré quand nous nous sommes connus. Elle était tout, tu n’étais rien. Mais tu t’es accrochée et tu m’as ouvert les yeux et le cœur. Je t’aime, Séverine. Tu m’as donné la plus belle des vies. ...
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