1. Quand j'étais à vos genoux


    Datte: 13/03/2021, Catégories: fh, hagé, fagée, frousses, couple, extracon, Oral pénétratio, mélo, amourdram,

    ... C’est à tes côtés que je veux mourir.— Et ses allusions durant le repas ? Ses regards à ton intention ?— Mais elle s’amuse. C’est comme ça qu’elle fonctionne : elle allume mais elle ne consomme pas. C’est son jeu favori. C’est sa manière d’avoir du pouvoir. Et puis, franchement, est-ce qu’elle voudrait un gars comme moi ? Regarde, je suis à moitié chauve, j’ai 15 kg en trop, y a pas grand-chose de ragoûtant là-dedans.— Moi je te trouve très beau. Tes yeux ont toujours le même charme. La maturité te va bien aussi. Elle peut très bien le penser aussi.— Je ne crois pas, non. Je ne suis pas son type d’homme, elle veut un athlétique. Regarde André : pas un gramme de graisse. C’est ce qu’elle recherche.— Oui, mais toi ?— Quoi moi ?— Elle est bien conservée, tu pourrais avoir envie de la retoucher.— Séverine, je t’en prie, ne sois pas vulgaire. Et si tu veux tout savoir… Oui elle avait un corps magnifique, oui elle est bien conservée. Mais il n’y a qu’un corps que j’ai envie de caresser.— Ah oui ? Lequel ?— Le tien, mon amour. Je me mis à allier le geste à la parole. Ma main parcourait ses courbes généreuses qui faisaient de moi l’homme le plus chanceux du monde depuis qu’elle m’avait offert sa virginité. Elle laissa aller son corps et je sentais sous ma paume les tensions de la journée s’effacer petit à petit. Nous avons fini par faire l’amour. De manière très douce. Chacun donnant à l’autre son cœur, son corps et son âme. Mais à trop donner sans recevoir le plaisir ne fut pas au ...
    ... rendez-vous ni pour l’un ni pour l’autre. Mais là n’était pas le plus important, nous avions chacun besoin de rassurer l’autre sur nos sentiments respectifs. Elle dormait doucement, la tête sur ma poitrine, ses cheveux me chatouillaient le nez, mais en aucun cas je n’aurais bougé pour les déloger de peur de la réveiller, mais aussi de peur de perdre la douce odeur de miel qui s’en dégageait. Son corps nu était à moitié sur le mien. Ce poids n’empêchait pas ma mémoire de faire ressurgir des pans entiers de mon existence, que j’avais rangés dans les oubliettes de mon cerveau. Ce qui était étrange, c’est que ce n’était pas les moments heureux que j’avais vécus avec Mara qui remontaient à la surface, mais plutôt les moments les plus douloureux et les plus pénibles. Quand nous n’étions qu’« amis ». Mais nous couchions tout de même ensemble, quand nous étions tous deux célibataires, histoire de se faire du bien mutuellement. La situation était des plus simples, surtout pour elle, puisqu’elle n’avait pas les mêmes sentiments que moi. Je sortais de nos rencontres comblé comme jamais, mais dès qu’elle trouvait quelqu’un, ce qui lui arrivait assez souvent, trop à mon goût, je devais faire comme si de rien n’était, retourner dans mon rôle d’ami et être le témoin malheureux de son bonheur. Bien sûr, elle ne manquait pas de me raconter dans les moindres détails ce qu’ils faisaient au lit. Elle savait parfaitement que ça me détruisait, mais elle savait aussi que je n’aurais rien fait pour ...
«1234...8»