Quand j'étais à vos genoux
Datte: 13/03/2021,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
frousses,
couple,
extracon,
Oral
pénétratio,
mélo,
amourdram,
... la faire taire de peur de la perdre à jamais. Aujourd’hui encore je ne sais toujours pas comment j’ai réussi à m’en sortir sans me jeter dans le Rhône. Ce fut donc la tête pleine de souvenirs douloureux que le sommeil me cueillit à la mi-nuit passée. La vie reprit son cours. Séverine se calma peu à peu en comprenant que Mara avait bel et bien refait surface dans ma vie, mais que nous ne nous verrions que de loin en loin. Il n’y avait pas lieu de s’inquiéter. Moi-même, je m’étonnais de voir que sa réapparition ne m’affectait pas trop. Séverine était auprès de moi, les affaires marchaient bien. Tout redevenait comme avant. Bien sûr, ce n’était que le calme avant la tempête. Les prémices du drame vinrent avec le coup de fil que je reçus à mon bureau. — Allô ?— Bonjour, Jacques. Tu vas bien ?— Mara ? Euh… Oui ça va, mais comment t’as eu mon numéro ?— Tu en connais beaucoup, des personnes qui ont le même nom que toi dans la région ?— Ouais, à question bête… Que me vaut ton appel ?— Tu sais que nos enfants respectifs se fiancent dans six mois ?— Merci, je suis au courant.— Il faudrait peut-être que l’on se voie pour mettre tout cela en place.— Je te signale que nos enfants respectifs, comme tu le dis si bien, ont été très clairs sur ce point : ce sont eux qui gèrent.— Jacques, tu me connais, je n…— Pour mon plus grand malheur oui, lui coupai-je la parole car la moutarde commençait à me monter au nez. Et je sais que tu veux tout faire à ta convenance. Laisse-les faire. Profite.— ...
... C’est Mathilde et Nicolas qui m’ont demandé de les aider.— Dans ce cas…— Ne prends pas tes grands airs avec moi.— Écoute, Mara, j’adore passer ma journée au téléphone, mais je n’ai pas que ça à faire.— Si nous déjeunions pour en discuter ? André sera là, viens avec Séverine.— Aujourd’hui ?— Oui, Jacques.— Je ne suis pas certain que Séverine pourra se libérer.— Essaye qu’elle puisse. Après qu’elle m’eut donné l’adresse du restaurant, j’ai appelé Séverine et bien sûr, elle n’était pas libre. Ce fut donc seul que je me rendis au déjeuner. Je ne fus pas surpris de voir que Mara m’attendait seule à une table où deux couverts avaient été dressés. Elle se leva et nous nous fîmes la bise avant de nous asseoir. — Je suppose qu’André a eu un empêchement de dernière minute ?— Tout à fait.— C’est drôle, je ne suis pas étonné.— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?— Ce que ça veut dire ni plus ni moins.— Tu insinues que j’ai sciemment organisé ce déjeuner en tête-à-tête ?— Tu en tires les conclusions que tu veux, Mara. Bon, parlons peu, parlons bien. Quel est le problème avec l’organisation des fiançailles ? Le reste du repas ne fut donc que propositions, contre-propositions, aménagement et autres joyeusetés pour que les fiancés déclarent à l’assistance leur amour respectif dans de bonnes conditions. Je fus étonné que rien de notre vie passée ne soit mis sur la table. Mara s’était tenue de manière impériale : aucun regard aguicheur, pas de paroles déplacées. Le soir quand je fis le résumé du ...