Quand j'étais à vos genoux
Datte: 13/03/2021,
Catégories:
fh,
hagé,
fagée,
frousses,
couple,
extracon,
Oral
pénétratio,
mélo,
amourdram,
... déjeuner à Séverine, elle fulmina de savoir qu’André n’était pas là, mais fut rassurée de voir que Mara n’avait pas fait des siennes. — Comment ça se fait ?— Alors ça, je ne sais pas. Peut-être a-t-elle compris que l’intérêt de tous était que le passé devait rester là où il était.— Espérons. Il y eut bien sûr d’autres déjeuners avec ou sans André, Séverine, Nicolas ou Mathilde, mais il y avait toujours Mara et moi. Et à chaque fois, il n’y avait qu’un seul sujet de discussion : l’organisation des fiançailles. Séverine et moi-même étions heureux de voir que nos craintes n’étaient pas justifiées. Le grand jour arriva enfin. Mathilde et Nicolas furent les rois de la fête. Séverine et moi-même étions fiers de lui. Nous étions heureux. Le vin, la bonne bouffe, la musique, les rires étaient au rendez-vous. Tout se passait bien. Mara naviguait au milieu de tous comme la reine du bal qu’elle n’était pas, mais elle avait l’intelligence de ne pas trop en faire pour ne pas éclipser sa fille. Au cours de la soirée, avec Séverine, tout en nous tenant la main, nous discutions paisiblement de notre avenir sans Nicolas. Il avait depuis longtemps quitté le nid, mais ça devenait officiel. Qu’allions-nous devenir sans lui ? De plus, même si elle ne voulait pas le reconnaître, le cœur de mère de Séverine saignait de ce départ. Venue de nulle part, Mara arriva à notre niveau et se pencha vers Séverine. — Je peux te l’enlever ?— Ça ne me pose pas de soucis.— Merci. En six mois de temps les ...
... relations entre elles s’étaient largement améliorées. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’elles étaient amies, mais elles n’étaient pas ennemies. Mara m’emmena au centre de la piste et nous nous mîmes à danser un slow un peu trop sirupeux à mon goût. Du coin de l’œil je vis qu’André dansait avec Séverine. — Tu formes un joli couple avec Séverine.— Merci.— Tu es vraiment amoureux d’elle, ça se voit.— Je ne sais pas si ça voit, mais c’est vrai, c’est la femme de ma vie.— C’est ce que tu me disais avant.— Oui, mais je n’étais pas l’homme de ta vie.— Ça ne t’a pas empêché de me quitter.— C’était ça ou je me flinguais.— N’exagère pas, veux-tu ?— Je crois que tu ne te rends pas bien compte à quel point tu m’as fait souffrir pendant toutes ces années.— Tu le voulais bien, tu ne m’as jamais rien reproché.— J’avais vingt ans, j’étais fou de toi.— De toute façon tout cela n’est plus d’actualité.— Comme tu dis. Je veux mourir au côté de Séverine.— Tu es morbide, Jacques.— J’ai plus de temps derrière moi que devant. Alors ce qu’il me reste, je veux le faire avec elle.— C’est une mauvaise excuse. Avant aussi tu étais morbide. C’est ce que j’adorais chez toi.— Quoi ? Le fait que je veuille me foutre par la fenêtre tous les jours ?— Non que tu puisses penser à la mort tout le temps, que tu puisses te dire que quoi que tu fasses tu étais mortel. Tu étais le seul de notre entourage à avoir cette faculté de savoir pertinemment qu’un jour ou l’autre, peut-être dans la seconde qui suivait, nous allions tous ...