L’agonie
Datte: 30/10/2017,
Catégories:
ffh,
fhhh,
fbi,
hsoumis,
Oral
pénétratio,
Partouze / Groupe
... sans elle, réduit à néant. Mes gens avaient fini par se faire à la situation. Ils s’étaient habitués à la voir à mes côtés, en toutes occasions, même les plus officielles. Les femmes en étaient jalouses, les hommes la voulaient aussi. Je le voyais à leurs regards. Personne n’osait me moquer, car tous craignaient mes emportements. Oui, j’étais craint par tous mais pas par elle. Heureusement, en ces temps difficiles, où le Roi voulait établir son royaume, les occasions de guerroyer étaient nombreuses. Croisades vers le Sud où les hérétiques défiaient le Pape et le Roi, lutte contre le frère anglais, croisades en Terre Sainte, c’était une belle époque, pendant laquelle mon domaine s’agrandit considérablement et rapidement. *** Le Roi convoqua son Conseil, dont j’étais membre. Je dus donc rejoindre Paris. Comme à l’accoutumée, je pris mes fidèles chevaliers pour escorte. Eudes avait succombé pendant le siège de Château-Gaillard. Mon écuyer, Guillaume, était chevalier maintenant. Bien sûr, elle était là. J’aimais la voir vêtue presque comme un chevalier. Du beau cuir qui me coûtait une fortune. Je prenais plaisir, chaque jour que Dieu faisait, à la regarder revêtir ses habits qui lui donnaient ce port altier, cette allure qui les faisait tous et toutes taire. Suphitia pénétra dans Paris avec un grand sourire. Les rues agitées, la foule où se mêlaient manants, marchands et étudiants, lui firent de l’effet. Ma troupe croisa justement une troupe d’étudiants bruyants. Nous voyant ...
... arriver vers eux, ils se permirent de bloquer la rue, manifestant une joie bruyante. Mes hommes voulurent disperser le groupe. Suphitia se retrouva entourée. Elle toisa les jeunes hommes qui ne l’avaient pas encore remarquée, trompés par sa tenue masculine. L’un d’eux, le regard fixé sur elle, se mit à déclamer un poème : Suphitia le regarda avec le sourire étrange que je lui connaissais en certaines circonstances. — Venez donc vous joindre à notre bande joyeuse, noble Dame, venez avec nous dans cette taverne, où règne une chaleureuse et plaisante ambiance ! Mes hommes, sentant mon malaise, dispersèrent la bande qui s’égailla en riant et s’engouffra dans la taverne. Nous nous mîmes en route. Le conseil aurait lieu ce soir. Il dura quelques heures, et quand je regagnai ma chambre, je ne la trouvai point. Je cherchai Guillaume et ne le trouvai point non plus. Hugues se trouvait en salle de garde et je sentis qu’il allait me dire quelque chose. — Elle a dit que tu saurais où la trouver.— Appelle les autres, dis-je sans relever. Quelques minutes plus tard, les sabots de nos chevaux faisaient trembler le pont-levis du château de Vincennes. Je poussai la porte de la taverne. Les servantes allaient de table en table servir la bière. Dépoitraillées, elles subissaient en riant les attouchements de cette assemblée. Les étudiants étaient accompagnés de prostituées, certaines, à demi nues, allaient de tables en tables proposer leurs services. L’irruption d’un chevalier ne fit rien changer. ...