Un jour de pluie
Datte: 16/03/2021,
Catégories:
amour,
revede,
Oral
nonéro,
policier,
... rouge qui mettait bien en valeur la rondeur de ses seins. Je sens encore la douceur de sa peau contre la mienne. Je m’étais approché par-derrière et l’avait serrée fort contre moi. Je l’avais embrassée dans le cou et elle avait eu ce petit rire entre chatouillement et plaisir. Pendant ce temps, Julie rappelle Chantal. — Chantal, c’est Julie, il faut trouver une solution, je n’en peux plus.— Qu’est-ce qui se passe ?— Il a trouvé une photo d’Hélène aujourd’hui, je n’ai pas eu le choix de lui raconter une partie de notre plan.— Mais il ne se souvient de rien ?— Non, mais j’ai peur, dit Julie, il est de plus en plus bizarre chaque jour.— Calme-toi, on va trouver une solution. Je vais appeler Hélène et on va en discuter, d’accord ?— D’accord…— À plus tard. La pluie s’arrête peu à peu. J’ai froid. Je me suis assis au bout du quai et je regarde la mer. Mes pensées sont confuses. Je ne sais plus exactement ce qui s’est passé depuis ce matin, mais j’ai l’impression de passer à côté de quelque chose d’important. Je me souviens de la mort d’Hélène, mais il me semble lui avoir parlé il n’y a pas si longtemps. Et il me semble avoir rencontré une femme dans mon appartement. Qui cela pouvait-il bien être ? — Bonjour ! fait une voix douce derrière mon dos. Je savais que tu serais ici.— Hélène !!! Oui, c’est bien elle, celle qui hante toutes mes pensées, la femme parfaite, mon Hélène chérie. — Il fallait que je vienne, ça ne peut plus continuer ainsi.— Mais… tu n’es pas morte ?— Tu sais ...
... bien que non. Tu t’inventes toujours des histoires à dormir debout, mais là, ça va un peu trop loin.— Je ne comprends pas, si tu n’es pas morte, qui est cette femme que j’ai vue dans mon appartement ?— C’est ma soeur. Je comprends de moins en moins. Si Hélène n’est pas morte, pourquoi n’est-elle pas dans mon appartement ? Pourquoi est-ce que je suis à ce point confus ? — Il faut que je te dise. Je n’en pouvais plus de vivre avec toi. Après ton accident, tu es comme devenu fou, tu ne te rappelais plus rien, tu oubliais constamment les choses les plus évidentes. J’ai bien essayé de faire avec en me disant que ça allait s’améliorer avec le temps, mais ça a juste empiré. Je ne suis pas assez forte pour supporter tout ça.— Mais…— Laisse-moi terminer. Je t’ai donc quitté. Tu l’as très mal pris et tu t’es mis à raconter partout que j’étais morte. C’était insupportable. Julie m’a alors proposé de faire une sorte de transition, dans l’espoir que tu prennes conscience de la réalité. Mais maintenant, même Julie, qui est pourtant habituée à ce genre de cas, n’en peut plus. Alors je vais te demander de bien vouloir aller dans cet hôpital dont je t’ai déjà parlé.— Quel hôpital ?— Là-bas ils pourront t’aider, tu verras, ils seront gentils avec toi.— Mais je ne veux pas. Je t’aime, c’est toi que je veux. Je veux vivre avec toi, reviens à la maison avec moi !— C’est impossible, tu le sais bien. Mon Hélène est là devant moi, bien vivante, et elle ne veut plus de moi. Un grand vide m’envahit. Je ...