Fleur, véto, conte florès
Datte: 22/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
grp,
cocus,
sauna,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
couple,
Je me réjouissais d’arriver à ce séminaire parisien pour quatre jours de présentations de nouvelles thérapeutiques, actes chirurgicaux et matériels de nouvelle génération. Le métier de vétérinaire que j’exerce depuis quinze ans est passionnant et nécessite une formation continue active. Autant j’ai détesté la vie parisienne lorsque j’étais étudiante à l’École Nationale Vétérinaire, autant j’apprécie de la retrouver pour quelques jours. J’aime aussi rencontrer mes partenaires de promotion, qui pour certains exercent comme moi en province. Nous vieillissons tous dans des environnements différents, que nous nous racontons le soir dans les bars. C’est un vrai plaisir même si au fil des années les histoires que nous partageons peuvent être moins positives. Des séparations, des divorces, des drames divers, qui plombent un peu l’ambiance parfois. Les journées sont studieuses, les soirées nous replongent dans nos histoires de faculté, nos sorties débridées, nos folies de jeunesse. Imanol est installé à Biarritz, non loin de mes Landes natales. Et pourtant nous ne nous voyons que durant ces séminaires, une fois par an. J’adore ce garçon ou plutôt devrais-je dire « cet homme ». Nous étions très complices durant nos études, mais ce n’est jamais allé plus loin. Je me demande encore si à l’époque il n’avait pas un peu le béguin pour moi tellement il était prévenant et attentionné, mais j’avais un petit ami qui faisait des études de droit à Bordeaux, et même si nous ne nous voyions par ...
... aussi souvent que nous l’aurions souhaité, nous étions fidèles l’un à l’autre. À chaque fois que je revois Imanol, je me demande ce qu’aurait été ma vie si nous nous étions rapprochés. Marié à une avocate de renom, Marion, ils ont deux enfants et selon ses dires jusque-là, tout va bien. Moi-même, mariée dès la fin de mes études avec Jacques, nous avons également deux enfants. « La véto », comme on me surnomme dans mon village. On me parle avec déférence et respect même dans les élevages, tellement mon métier crée un statut d’élite. Jacques, lui, après dix ans de renseignements à la DGSE, a ouvert une agence privée de recherches et d’investigations. Il fait la chasse aux mauvais payeurs, aux pirates informatiques, à l’espionnage industriel, et aux écarts de mœurs. En clair, il est détective. Son agence est florissante. Nous vivons dans le confort même si nos métiers ne nous laissent finalement que peu de loisirs. J’ai trouvé Imanol particulièrement absent lors de la première soirée. Pas distant, non, absent. Il semblait en prise avec des tracasseries qui l’empêchaient d’être avec nous. Pourtant, ça riait beaucoup, la légèreté était de mise, et ça picolait pas mal aussi. Lui restait dans son coin, l’air soucieux, et vidait ses verres trop vite. Je m’en suis inquiétée, silencieusement d’abord, puis je suis allée le rejoindre pour essayer de discuter avec lui. Très vite il m’a fait comprendre qu’il ne voulait pas s’épancher devant tout le monde. Je l’ai pris par le bras et nous ...