1. Fleur, véto, conte florès


    Datte: 22/03/2021, Catégories: fh, ff, grp, cocus, sauna, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, couple,

    ... sommes sortis, un paquet de cigarettes visible dans la main, pour aller au calme sur le trottoir. Il faisait un froid glacial. Imanol est resté silencieux, les yeux chargés de larmes. Il n’arrivait pas à parler. Il était vraiment mal. J’étais mal moi aussi de le voir ainsi, mon vieux copain. — Tu peux me parler Imanol, ça restera entre nous.— C’est dur— Je vois bien oui. Laisse-toi aller. Dis-moi ce qui ne va pas. Tes enfants ont des problèmes, ou c’est le boulot, ou ta famille ?— Je ne sais pas comment te dire. C’est plutôt ma femme. Je crois que nous ne partageons plus rien. Il s’est mis à pleurer et je n’ai pas pu m’empêcher de le prendre dans mes bras pour le consoler. Ce grand colosse semblait tout fragile, presque enfantin. J’ai failli pleurer avec lui sans trop savoir pourquoi. Quand enfin il a pu reprendre ses esprits, il s’est décidé à m’en dire plus. — Depuis des mois, je sens que notre relation change. Elle ne me regarde plus, ne me touche plus. Souvent, quand je lui parle, elle ne me répond même pas. Elle refuse les sorties que je lui propose sous différents prétextes, et sort avec ses copines. Elle a maigri, un peu trop même. Elle se maquille d’avantage, s’habille plus sexy, et tout ça, ce n’est pas pour moi.— Tu te fais des idées. Elle vieillit, comme nous tous, et elle a peut-être besoin de se rassurer.— J’ai envisagé ça, oui. Mais elle est toujours aussi belle, même avec les quelques kilos qu’elle pensait avoir en trop. Je l’aime toujours autant et j’ai ...
    ... l’impression que ce n’est pas réciproque. J’ai peur qu’on finisse par une minute de silence en pensant à notre vie passée.— Oulala, t’es vraiment mal Imanol. Je crois que tu exagères.— Je t’assure que non. Je pense qu’elle m’oublie et qu’elle a une histoire quelque part.— C’est grave ce que tu dis.— Grave, oui c’est le mot. Je suis de plus en plus persuadé qu’elle me trompe. Et il s’est remis à pleurer à chaudes larmes, comme un gosse dont on a cassé les jouets. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à nous, mon mari et moi, à la chance que nous avions de vivre ainsi en confiance et finalement heureux. Je n’ai pas pu m’empêcher non plus d’envisager la tristesse qui serait la mienne si comme lui j’avais des doutes, justifiés ou non, et de la détresse que je vivrais alors. Du coup j’ai pleuré aussi. Sur mon hypothétique déchéance. Nous sommes restés ainsi à nous lamenter, à partager nos tristesses, réelles pour la sienne, en prospective pour la mienne, avant de sécher nos yeux pour ne pas qu’ils givrent et retourner vers nos amis qui s’impatientaient. Imanol est resté dans le même état de prostration pour le reste de la soirée, mais au moins je savais pourquoi. L’idée a germé, en le regardant à la dérobée, que je pourrais peut-être lui rendre service. C’est le lendemain matin, lors du petit déjeuner, que je lui ai proposé les services de mon mari, pour le rassurer, lui ai-je dit. Il était blanc comme un linge au point d’en être transparent. — Ça m’avancera à quoi ?— Eh bien soit tu as ...
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