Fleur, véto, conte florès
Datte: 22/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
grp,
cocus,
sauna,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
couple,
... de comprendre, il en avait sorti une photo qu’il a posée sur le bureau face à moi. C’était moi. Nue dans notre salle de bains. La suivante c’était encore moi, mais avec lui cette fois. Nous étions en train de faire l’amour dans notre chambre. Il en avait une quantité énorme, peut-être 80 ou 100, toutes de moi seule ou de nous deux. — Mais d’où viennent ces photos bordel ?— Ce sont des photos de toi— Je vois bien oui. J’ai l’impression d’avoir été violée. Tu as pris ces photos à mon insu ?— Ce n’est pas moi qui les ai prises— Manquait plus que ça. Qui alors ?— …— QUI ?— Mon enquêteur. Il est passionné de photo. Et je suis passionné de tes photos. Je suis un pervers… Jacques s’est mis à pleurer comme un gamin. Le monde, mon monde, était en train de s’écrouler. Le sentiment que j’avais à faire avec une machination devenait insupportable. Je vivais avec un inconnu, qui me baisait devant quelqu’un d’autre sans que je le sache, juste pour avoir des photos, des photos de mon cul, de mon sexe distendu, de mes seins qui tombent, de mes yeux qui pleurent de plaisir. Un viol. Virtuel. J’ai quitté le bureau en claquant la porte pour me réfugier dans ma chambre en pleurs. Je suis cartésienne. Organisée. Sensée. Équilibrée. Mon mari m’avait trahie, mais comment faire abstraction du fait que je n’avais pas découvert cette trahison, mais qu’il venait d’avouer spontanément et que sans doute, j’avais manqué de patience en ne cherchant pas à le comprendre. Comment également oublier que moi ...
... aussi je venais de le trahir, trois fois. La première en me donnant corps et âme à Imanol. La seconde en offrant mon corps au motard en échange de son silence, même s’il avait refusé ; l’intention était en elle-même une trahison. Et une troisième fois en le laissant culpabiliser alors que j’étais moi-même tout sauf irréprochable. Entre Imanol qui avait détruit son couple en réalisant des fantasmes qui auraient dû rester en l’état, le motard qui voulait que je baise devant son objectif, mon mari qui collectionnait des photos volées de ma chatte, je ne côtoyais décidément que des barges. En même temps, n’étais-je pas moi-même un peu barge. Il faut l’être pour se retrouver ainsi perdue. Je suis retournée dans le bureau de Jacques. Il était toujours assis, la tête dans les mains, le regard dans le vide. — Annule tes rendez-vous demain après-midi !— Pour quoi faire ?— Ne discute pas. Annule. Point.— Très bien. Tu me diras pourquoi ? J’ai composé le numéro de ma clinique. — Martine ? Je suis désolée, mais vous allez devoir me faire remplacer demain après-midi… oui merci. Très bien ? Je serai là demain jusqu’à 13 heures… oui, oui… merci Martine. Jacques semblait perdu. — Mais qu’est-ce que…— Laisse-moi faire.— Allo ? Oui. Fleur. Vous voyez, je n’ai pas traîné. Vous êtes disponible demain après-midi ?… 14 heures chez moi… Oui il est au courant. Il est juste en face de moi… non, non… Jacques oui… c’est ça… À demain.— Mais vas-tu enfin me dire ce que tu manigances ?— Tu veux des photos de ...