Fleur, véto, conte florès
Datte: 22/03/2021,
Catégories:
fh,
ff,
grp,
cocus,
sauna,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
pénétratio,
couple,
... adultères, mais jamais d’aussi belles que vous. Jamais d’aussi impliquées, d’aussi sensuelles, d’aussi « sexe ».— Vous voulez garder les photos pour vous, c’est ça ?— Non. Je veux que vous me disiez honnêtement ce que vous pensez de mes photos. Froidement, comme si c’était quelqu’un d’autre.— C’est impossible. C’est bien moi.— Réfléchissez. Il me repassait les photos les plus extravagantes en attendant ma réponse. Plus détendue, et presque rassurée, j’ai fait l’effort de prendre de la hauteur, de regarder ses clichés comme on regarde un livre érotique. Il avait raison. Cette femme était bien plus belle que moi. Un corps fait pour le sexe. Mais ça allait nous mener où, tout ça ? — Bon. Vous voulez quoi ?— Je vous veux comme modèle.— Vous m’avez eue déjà.— À votre insu oui. Je veux que vous fassiez l’amour devant moi, que vous vous lâchiez. J’aurais disposé mes éclairages, réglé les contrastes. Vous aurez été maquillée ainsi que votre partenaire pour éviter les reflets.— Ça ne va pas la tête ? dis-je en vitupérant…— Ce n’est qu’une proposition.— Et sinon ?— Sinon rien. Je ne dirai rien à Jacques. Je ne veux pas lui faire de mal.— Alors, c’est non. Donnez-moi la carte. Le motard a extrait la carte mémoire de son appareil pour me la tendre. J’ai serré cette carte au creux de ma main, consciente d’avoir échappé au pire. Mais j’avais les images en tête, les émotions en boucle dans mon ventre. Il est resté assis, attendant que je le chasse. Ma raison m’a quittée, subitement. J’ai ...
... pris son appareil, remis la carte en place, appuyé sur « on ». Heureusement les appareils modernes ont tous des menus à peu près identiques. J’ai rapidement trouvé comment effacer la mémoire pour remettre la carte à zéro. J’ai revérifié. Elle était bien vide. IL n’y avait plus de photos de mes ébats, mais les souvenirs que je gardais en tête n’étaient pas prêts de disparaître, pas d’avantage d’ailleurs que ceux de mon voisin dont le sourire était resté figé. J’ai récupéré un ticket de caisse qui traînait dans le vide-poche, et un stylo, que je lui ai tendus pour qu’il m’inscrive son numéro de portable. Je l’ai glissé dans ma poche. — Je vous appellerai.— Bien madame. Il a quitté ma voiture. Une heure après j’étais à la maison. Jacques avait la tête des mauvais jours. Je lui ai demandé à lui parler, seule, dans son bureau, où je l’ai suivi. — Tu m’as fait surveiller— …— Jacques ! Tu m’as fait surveiller.— Désolé.— Non. Tu n’es pas désolé. C’est ignoble.— Je regrette.— Je suis sûre que non.— Mon détective m’a confirmé que tu n’as rien à te reprocher. Je suis confus. C’est sans doute mon métier qui m’a fait m’égarer.— Et s’il t’avait envoyé des photos de moi avec quelqu’un d’autre, tu aurais fait quoi ?— Je n’en sais rien— Dis-moi la vérité. Tu voulais me piéger ? Tu veux me quitter et il te faut une bonne raison ?— Ce n’est pas du tout ça— C’est quoi, alors ? Jacques a fait le tout de son bureau pour ouvrir un tiroir et en a sorti une enveloppe kraft. Sans que j’aie eu le temps ...