Dans la nécropole des Taureaux Apis
Datte: 29/06/2017,
Catégories:
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— 2- Dans la nécropole des Taureaux Apis Suite de : Le Papyrus d’Anubis La nuit étant belle, nos hôtes voulurent, au travers de nos sens, retrouver l’odeur du vent du soir quand il se lève dans le désert et envahit le delta. Nous débranchâmes la climatisation et ouvrîmes grand les fenêtres. La chambre s’emplit aussitôt d’un air sec et chaud comme celui d’un sèche-cheveux, l’obscurité est plus intense que dans nos villes occidentales, tout juste ponctuée de myriades de lueurs cacochymes en guise d’éclairage public et, dans le lointain, comme des mâts de cocagne, les néons verts de centaines de minarets. Mais grande fut leur déception, tant l’air du Caire empeste un remugle fait d’un mélange de pollutions automobiles, de fumées, de crottin d’âne et de cheval, et de pourriture organique. La nuit était pleine de milliers de coups de klaxon, de pétarades automobiles, de voix et de cris. C’est alors que leurs mémoires nous restituèrent les parfums de jasmin, d’herbe fauchée, des roses du delta, des buffles au joug, de l’eau terreuse des canaux, du limon humide ; pour une fraction de seconde, nos sens avaient réagi à un stimulus vieux de 4000 ans. Chantal se tenait debout contre la fenêtre, nue, légèrement oblique par rapport au mur, ses seins reposaient sur le bord de la fenêtre ; j’avais posé ma queue sur la raie de ses fesses bien rondes et je lui enserrais les épaules, ma joue contre sa joue. Naturellement ma main saisit mon sexe durci et le présenta à la porte du trou ...
... délicieux de Chantal qui, sans bouger de son poste d’observation, tendit les fesses pour faciliter l’intromission attendue. Délice de l’épilation, je sentais le velours de ses lèvres, la courbe de ses fesses. Je limais délicatement son vagin humide, comme on fait un échauffement avant une compétition. Devant nous se trouvait un terrain vague, sombre et nu, qui s’étendait jusqu’à l’extraordinaire pagode que le baron Empain avait fait construire ici vers la fin du XIXe siècle. La douceur de la nuit nous caressait tandis que, fatigués, nous nous laissions porter par le bonheur d’être unis par la chair, les yeux ouverts, perdus dans l’infini d’un ciel sans étoiles ; nous nous bercions au rythme de nos bassins, du lent va-et-vient de mon sexe dans son sexe. Le plaisir nous cueillit avec une infinie douceur, dans une fusion simultanée, comme nous n’en avions jamais connu jusqu’alors. La sonnerie du téléphone nous réveilla en sursaut, la nuit avait été courte, et le programme de notre séjour touristique en Égypte continuait ce matin-là : visite de Saqqarah, Gizeh et après-midi au Khan-Khalili. Après une rapide toilette et nous être vêtus, nous rejoignîmes notre groupe. Mme Guirguiss, notre guide, une femme d’un certain âge, nous accueillit à la table du petit déjeuner avec son accent chantant et rocailleux et ses expressions d’un autre siècle. Chantal portait sur son crâne nu un foulard à la pirate, elle avait souligné ses sourcils absents d’un trait de crayon, et j’avais, pour ma part, ...