Dans la nécropole des Taureaux Apis
Datte: 29/06/2017,
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... couvert ma tête d’une casquette siglée par une célèbre marque de vêtements sportifs. Nous ne passâmes pas inaperçus, mais tous nos compagnons de voyage eurent la bienséance de ne pas nous poser de questions sur cette soudaine absence de pilosité. Sac au dos, en rang dans une file désordonnée, nous gagnâmes notre place dans le bus qui nous attendait, moteur au ralenti ; l’air y était si frais que Chantal frissonna, elle portait un simple tee-shirt porté sur une courte jupe droite en toile écrue. Lorsqu’elle fit glisser ses fesses depuis le siège couloir vers le siège fenêtre, elle écarta les cuisses pour prendre son appui et faire pivoter son bassin, découvrant ainsi sa fente rose et serrée et son pubis rasé, une exposition suffisamment lente pour être aperçue par la jeune femme qui me suivait dans la file. — Tu n’as pas de culotte ? lui murmurai-je à l’oreille. Elle se contenta de pouffer de rire. Mon regard croisa le regard fuyant de la jeune femme qui venait de prendre place dans la même rangée de sièges de l’autre côté du couloir ; elle se pencha vers l’homme qui était à ses côtés, lui parla à l’oreille, il avança son buste et tourna la tête vers nous, avant de reprendre brusquement sa place sous les assauts de nos regards conjugués. — Bingo ! me dit aussitôt Chantal, il me plaît bien et elle aussi, tu ne trouves pas ? J’observais la femme à la dérobée, elle était très petite, un très beau visage fin presque maigre posé sur un très long cou, ses cheveux raides étaient ...
... mi-longs, de cette couleur, propre aux gens du Nord, qui oscille entre le blond et le jaune pâle, couleur qui nous parle de l’absence de lumière, et, bien sûr, elle avait la peau très blanche. J’avais pu juger, lorsqu’elle se tenait derrière moi, de sa très petite taille, 1m50 au maximum, mais aussi de la grâce de ce petit corps tout en proportion harmonieuse, à l’exception de sa poitrine qui paraissait trop ronde pour un si petit corps. — Ouais, t’as raison ! Belle plante et lui a l’air sympa, qu’est-ce que tu comptes faire ? lui répondis-je.— Devine… soupira-t-elle, en se tournant vers la vitre et le paysage qui défilait. Madame Guirguiss, debout à l’avant du bus, nous expliqua au microphone que Salah Salem, l’autoroute sur laquelle nous roulions, était le grand axe est/ouest qui traverse le Caire, comme autrefois la course du soleil traversait le monde des vivants vers le monde des morts. Monde des morts que, nous dit-elle en roulant délicieusement les « r », nous allions rejoindre après avoir traversé le Nil en direction du plateau de Gizeh. Mais, avant cela, elle nous invitait à observer sur notre droite les murs puissants de la Citadelle de Salah El Din (le célèbre Saladin des croisades) et la mosquée ottomane qui la couronne ; et, sur notre gauche la célèbre cité des morts avec ses mausolées Mameluk et Fatimides, qui, nous expliqua-t-elle, de l’état de cimetière était devenue ville des vivants en raison de la pression démographique liée aux réfugiés de la Guerre de ...