Dans la nécropole des Taureaux Apis
Datte: 29/06/2017,
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conte,
... de pagnes de coton grossier, ils étaient vites nus et, excités par les fibres de chanvre inhalées, ils s’adonnaient goulûment aux plaisirs du sexe. C’était des gens frustes, leurs ébats étaient brutaux, les femmes étaient prestement troussées et enfilées. Elles ne protestaient pas, car c’était leur quotidien. Rahotep et Nofret aimaient se repaître de ce spectacle orgiaque et grossier, se caressant et se cherchant mutuellement celle et celui qui resteraient pour assouvir leurs besoins dans une partie à quatre. À chaque nouvelle saison de Choumou, c’était bien sûr les jeunes adultes repérés l’année précédente et devenus matures qui les intéressaient. Nofret avait un talent sans commune mesure pour repérer les plus beaux spécimens de tout le delta du fleuve Dieu. Cette moisson de jouvence était retenue dans la hutte, tandis que les autres, apaisés, retournaient à leurs tâches. Grande était leur joie, car être choisi par le Seigneur était un immense honneur, qui verrait la famille recevoir un lopin plus important après la prochaine crue, et si, d’aventure, un fruit mâle naissait du ventre de la jeune fille, c’était une grande bénédiction, car il irait s’enrichir de butin au sein de l’armée de Pharaon. Rahotep et Nofret initiaient ces jeunes aux arts délicats de l’amour et spécialement ceux de la fellation que Rahotep aimait recevoir et donner, et celle du cunnilingus entre hommes et femmes et entre femmes. Mais, plus que tout, Rahotep aimait sodomiser hommes et femmes. Il y ...
... apportait un soin particulier, une touche personnelle, qui rendait douce la pénétration de son membre dans de jeunes anus réticents. Nofret se moquait tendrement de son goût immodéré pour les culs, elle qui aurait vendu le retour de la Barque du Soleil pour un long soixante-neuf avec une jeune pucelle. Le bus s’engagea sur une route étroite qui grimpait au-dessus des palmeraies qu’on apercevait en contrebas, le désert avait pris possession de l’horizon, un désert de sable et de pierrailles. On aperçut sans mal les degrés de la pyramide de Djoser et son mur d’enceinte fait de refends en pierre polie par le temps. Le bus rejoignit nombre de ses congénères garés sur un parking, déjà plein de groupes vociférant au milieu d’une nuée de vendeurs à la sauvette. Lorsqu’il fut immobilisé, nous nous levâmes en file indienne, courbés dans l’allée centrale, Chantal me suivait, et le compagnon de la délicieuse poupée diaphane la collait de très près, tant elle avait tenu à répéter son exhibition du départ. Mme Guirgiss nous rassembla à l’ombre du bus et nous donna les consignes et le programme de la visite. Tous groupés sagement derrière son panneau « Nil Voyages », nous pénétrâmes sous le dais de béton qui couvre la colonnade de la porte principale du complexe du Roi Djoser qui comporte, comme je l’ai indiqué plus haut, plusieurs centaines de fausses portes et une, seulement, qui est authentique. Rahotep avait bien sur « vécu » les outrages des millénaires sur sa propre tombe, mais je ...