Le Pal - Histoires de Sexe

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... tombe bien, j’ai déjà un rendez-vous galant ces jours-ci et je ne peux quand même pas m’absenter tous les jours. Me voici donc à l’heure dite devant cette petite maisonnette, un peu à l’écart, à l’entrée d’un petit village. L’endroit est charmant. Mon hôte m’accueille avec galanterie, osant même un baisemain respectueux. Et on dit que les bonnes manières se perdent ! Mais j’espère, quand même, qu’il n’est pas comme ça au lit, sinon cela risque d’être un peu barbant. Nous nous installons sous la tonnelle. Il m’offre une boisson, je prends un schweppes avec un peu de whisky. Discussions anodines, il se veut séducteur : — Je vous trouve ravissante, Cécile. Vous avez une très jolie robe et vous êtes maquillée avec goût. Je le remercie de tant d’attentions. Mais cela me fait penser à la fois où j’étais tombée sur ce jeune puceau qui m’avait tenu le crachoir pendant quatre heures. J’étais repartie avec un sacré mal à la tête, à défaut de repartir avec un sacré mal aux cuisses. Mais Raymond n’a quand même pas le même âge, il ne doit plus être puceau depuis bien longtemps. Il veut savoir si je suis mariée, si je trompe souvent mon mari, si je pense qu’il va être à la hauteur : Oui, oui et j’espère ! Et si je suis sensuelle, si j’ai le bout des tétons sensibles, si je suis clitoridienne ou vaginale, si j’aime être caressée longtemps ou si je préfère les mouvements profonds et puissants. Et bien, il n’a qu’à m’essayer, comme ça il le verra bien par lui-même ! Depuis mon arrivée, je ...

... suis agacée, je suis venue ici pour me faire baiser, pas pour discuter. Et cette atmosphère mielleuse, je ne la sens pas du tout. « Bon, calme-toi, ma fille, c’est un vieux, il prend son temps ». Il m’entraîne enfin dans le living. Il pose un baiser bien chaste sur ma bouche, puis se recule : — Laissez-moi vous regarder Cécile. Auriez-vous l’obligeance de vous effeuiller devant moi ? L’obligeance, oui ! et même l’extrême obligeance, monsieur. Pas de problème, tout ce qu’il veut, un petit strip, si possible très langoureux et sensuel. Mais, alors que je commence mon strip-tease de cabaret : — Non, pas comme ça. Soyez plus naturelle, Cécile. Faites exactement comme vous faites le soir lorsque vous êtes fatiguée et que vous voulez vous mettre en nuisette, sans geste superflu. « Comme tu veux, Monsieur », encore un vieux maniaque ! Cela aurait été plus sexy autrement, mais bon, puisque ce sont ses désirs. Il a saisi une baguette. J’espère qu’il ne va pas frapper trop fort. « S’il me fait mal, je m’en vais. » J’ai horreur de la violence. Mais non, il ne frappe pas. En tout cas pas pour l’instant. Devant mon regard un peu inquiet, il me dit : — Ne vous en faites pas, Cécile, la badine, ce n’est pas pour vous taper dessus. Je n’ai encore jamais frappé personne. Je me retrouve nue devant lui, avec juste mes chaussures et mes mi-bas. — Et ça, vous le gardez pour dormir ? demande-t-il en désignant les bas. Vous dormez comment la nuit ?— Entièrement nue— Et bien, mettez-vous entièrement ...