Le Tableau - Deuxième partie
Datte: 02/04/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
jeux,
... fut donc moi qui parlai la première : — Oui, Yann, j’ai mis cette robe un peu provocante, car je crois que Ben désire que le tableau me représente ainsi vêtue.— Ludivine, je dois vous avertir que le désir de Ben n’existe pas vraiment pour moi. Vous êtes ici, c’est tout ce qui compte, et ce que je vous demande, moi, c’est de l’enlever, cette robe : je veux vous voir nue. Si je fais quelque chose de vous, ce sera forcément dans votre nudité. Je rougis à peine, car j’avais non seulement envisagé, mais presque espéré cette demande. Il me semblait qu’elle était toute naturelle – mais je fis alors quelque chose d’incongru, d’instinctif. Au lieu de demander un endroit où me déshabiller, ou bien de commencer à le faire devant Yann, je lui tournai le dos : lorsque que je sentis son regard au creux de mes reins, j’ôtai l’agrafe, descendis la fermeture à glissière, laissai tomber la robe à mes pieds, et relevai, de mes deux mains, mes cheveux blonds sur la tête. Il voyait ainsi mon dos, et surtout je retrouvais la situation de notre première rencontre. J’ai attendu quelques longues secondes, avant que, d’une voix un peu plus rauque que d’habitude, Yann me demande de me retourner. Je gardai les bras levés, les mains retenant mes cheveux, et je lui offris alors la vision de mes seins, de mon ventre, de mon pubis, sans chercher à les cacher. Je sentis ses yeux intenses qui s’emparaient de ce corps, et une grande envie de passivité, la même que celle que je ressentais si souvent, quand ...
... Ben avait envie de moi et qu’il me baisait longuement, m’envahit. J’étais prête à faire tout ce que cet homme, qui me regardait si intensément, allait me demander. Il ne s’approcha pas, ne me toucha pas. Simplement, il me demanda de m’installer sur une sorte de sellette, au milieu de l’atelier, sous la lumière verticale qui tombait de la verrière, et commença à tourner autour de moi, en me demandant de changer de pose : agenouillée, les fesses appuyées sur les talons, ou allongée, sur un flanc ou sur l’autre, assise, debout et déhanchée, etc. Le temps s’était comme arrêté : docilement, je prenais toutes les poses que Yann me demandait, même quand il réclama de voir mes cuisses ouvertes, ou quand je dus, à demi debout, prendre mes fesses à deux mains et les entrouvrir. Je ne pensais plus au tableau, ni à Ben. Je ne pensais qu’au désir qui montait en moi : je voulais que Yann s’approche, me touche, me baise. Mais je fus, là encore, emplie de surprise. Car Yann installa autour de moi des toiles de tissu blanc, et quelques coussins, pour me permettre d’y prendre appui, puis il approcha une palette, une petite table couverte de pots contenant des pinceaux et des brosses de toutes dimensions mais, au lieu d’approcher une toile vierge et de commencer à dessiner, ce fut directement sur mon corps qu’il traça une première ligne. Je ne pus m’empêcher de tressaillir : — Que fais-tu, Yann ? Que comptes-tu faire ?— Eh bien, tu vois, je vais obéir à Ben. Ne m’a-t-il pas demandé de peindre sa ...