Le Tableau - Deuxième partie
Datte: 02/04/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
jeux,
... sentis non seulement s’ouvrir mais encore s’humidifier. Yann ne fit pas de commentaires, mais alla chercher un sèche-cheveux ! Et d’une main, il le braquait sur mon sexe, tandis que de l’autre, dès que le sirocco du séchoir avait fait son effet, il recueillait un peu de peinture sur sa palette, qu’il mélangeait à la cyprine recueillie un peu plus tôt, et continuait de me peindre… Rien ne lui échappa, même et surtout pas, la raie de mon cul : longuement, il s’arrêta sur ma rosette, je sentais la peinture venir s’étaler, et le pinceau aller et venir, ce qui me faisait trembler. Ma peau était sans arrêt en mouvement, aurait-on dit : grenue sous un coup de pinceau, puis de nouveau s’apaisant, pour frémir encore… Ce qui m’excitait aussi, c’était de ne pas bien voir, ni comprendre, ce que Yann faisait de mon corps. Mais quand il s’approchait de moi à me frôler, je voyais son sexe bander, sous le pantalon noir, et je mourais d’envie d’y porter la main. Pourtant, je ne fis rien, je suis restée passive pendant que Yann terminait son « tableau » en soulignant d’un trait noir ses contours, qui correspondaient exactement aux ourlets de ma robe, sur les seins et les cuisses. Quand il eut fini, et que la peinture fut entièrement séchée, il approcha une grande psyché, et, m’aidant à me lever de la sellette, me prenant par les épaules, il me fit voir ce qu’il avait peint sur moi. C’était parfaitement étrange, et magique. Rien à voir avec des motifs de tatouage, car toutes les lignes étaient ...
... abstraites. Mais cependant, dès que je bougeais, dès que ma peau réagissait, le tableau se transformait. Et il était si incontestablement érotique que toutes les lignes semblaient souligner mes seins, ou bien conduire, comme un serpent qui se serait insinué autour de mon ventre, vers mon sexe. Ma vulve était devenue comme une sorte d’explosion de couleurs, qui fonçaient au fur et à mesure qu’on s’approchait de l’ouverture de mon sexe. Mon dos était pareillement orné, et l’œillet de mon anus, quand j’écartais de mes deux mains la fente de mon cul, se signalait par un dessin en forme de fleur, qui s’épanouissait au fur et à mesure. J’étais devenue un tableau de plaisir, ma peau une toile où les fantasmes érotiques les plus extraordinaires s’étalaient, et où les couleurs et les lignes me transformaient toutes en une sorte de sexe pantelant, appelant l’amour… J’étais si émue, je voulus me retourner, prendre Yann dans mes bras… Mais il m’en empêcha, en allant ramasser ma robe et mon imperméable. Je ne comprenais pas : je savais qu’il me désirait, je savais que j’étais grande ouverte pour lui, je pouvais m’imaginer ce qu’il verrait quand j’ouvrirais mes jambes sous son désir : il l’avait lui-même peint… Yann se contenta de m’embrasser voluptueusement, tournant sa langue autour de la mienne, mais sans m’enlacer, posant simplement ses mains tachées de peinture sur mes hanches. Il m’aida ensuite à me rhabiller, serra lui-même la ceinture de mon imperméable, et me dit simplement qu’il ...