Le ridodo
Datte: 05/04/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
vacances,
amour,
cérébral,
noculotte,
Oral
coupfoudr,
... depuis plusieurs jours. Je pourrais dire aussi que le catalogue de mes souvenirs heureux, amputés de trop nombreuses pages par les traîtrises d’un connard de gros con arrogant, se réduisait désormais à un triste opuscule où je ne pouvais plus trouver les images, parfums et sensations capables d’émoustiller ma libido, d’éveiller mes sens, d’éclairer mes tentatives désespérées d’apaisement. Que mes caresses solitaires, privées de décor, de souvenirs, de bonheurs à exploiter, étaient devenues bêtement mécaniques, ridicules, honteuses. Et vaines. Ou alors, peut-être que je devrais chercher du côté de ce bain de mer rapide, de cette eau, à la température à peine acceptable de ce début d’octobre, avait tonifié mon corps, boosté mes muscles, électrisé mes sens, racoquiné mes tétons ; que la chaleur étonnante des rayons d’un soleil encore puissant m’avait ensuite enveloppée dans un cocon confortable, lénifiant, apaisant, désinhibant. Ou juste, que je n’étais tout simplement pas moi-même ce jour-là, pour un peu toutes ces vraies ou fausses raisons que je viens de cataloguer, de m’inventer peut-être. Je pourrais dire tout ça, et bien d’autres choses encore, que cela n’expliquerait rien. Que cela n’expliquerait pas pourquoi j’ai été séduite, ensorcelée, en un instant, par Harold. Pourquoi je lui ai fait signe d’approcher, de s’asseoir près de moi, pourquoi je me suis tant amusée de sa timidité, de sa réserve, pourquoi j’ai pu en deux temps trois mouvements lui raconter ma vie, mes ...
... déboires, mes frustrations. À cause de son regard bienveillant, de sa voix chaude et caressante, de son empathie à mon égard ? Ou juste à cause de cet éclair de bonheur véritable que j’ai lu dans ses yeux lorsque je lui ai parlé d’Hugo. Peut-être, peut-être bien… Toujours est-il que lorsqu’il a posé sa main sur ma cuisse, sans le faire exprès, sans arrière-pensée je le sais, c’est un maelström qui m’a tourneboulée, chavirée, transportée. Une explosion atomique de mes sens, un coup de grisou, WHOUFF, dont le souffle m’a démantibulée, m’a embrasée de la tête aux pieds avant de se concentrer, à la vitesse d’un cheval au galop, en un point unique, que je devrais nommer, si j’étais bonne fille, le creux de mes reins, mais qui indubitablement était ma chatte, ma figue, ma fente, ma moule, mon sexe ! J’étais prête à tout et n’importe quoi dès lors, prête à violer mon visiteur ahuri sur-le-champ, sur le banc ! Où est-ce que j’ai bien pu trouver la patience de l’entraîner à l’intérieur ? Pas dans un reste de décence puisque j’avais déjà fait voler mon slip pour exposer sans honte ma fente ruisselante ! Je ne vois qu’une seule raison : mon instinct maternel qui voulait qu’avant de plonger en folie, je m’assure du bien-être de mon titou. En tout cas, j’ai bien fait ! Le rapide coup d’œil que j’ai posé sur Hugo, sagement endormi, m’a calmée, a transformé la furie que je m’apprêtais à être en chatte câline, plus affamée de caresses et tendresse que de cavalcades trépidantes et désordonnées. ...