Le ridodo
Datte: 05/04/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
vacances,
amour,
cérébral,
noculotte,
Oral
coupfoudr,
... Oui, brusquement, de façon parfaitement incompréhensible rapport à mes besoins accumulés, je me suis trouvée plus désireuse de donner d’abord, sans doute pour mieux recevoir ensuite ! Oh putain, comme j’ai bien fait ! Eh oui, j’ai donné, donné d’abord, donné avec bonheur ! Tant de bonheur ! Et j’ai reçu, reçu ensuite, tellement reçu ! Car Harold sait donner, Harold aime donner. Il a su prendre le temps de parcourir, de dessiner chaque courbe de mon corps, chaque repli, chaque relief, avec sa bouche, avec ses doigts, avec sa langue. Il a exaspéré encore et encore mon désir, m’a menée avec douceur et précision sur le chemin de l’orgasme, m’a ouverte au plaisir définitif. Deux fois. Attention, je ne vais raconter de salades, enjoliver, exagérer. Évidemment qu’il n’a pas été le premier à m’expédier au ciel, à me faire tutoyer les étoiles. Peut-être juste, a-t-il été le premier à le faire exprès, volontairement, sciemment, non par gloriole, par envie et besoin de domination, pour affirmer la toute-puissance du mâle faisant à sa femelle, l’honneur de partager le festin royal. Harold l’a fait, par besoin, bien sûr, mais besoin de donner, d’offrir. En remerciement peut-être ? Par pure gentillesse ! Je n’ose pas dire… par amour, ce serait trop, ce serait exagéré, déplacé dirait ma mère. Et pourtant ! Je ne le dis pas, mais je le pense tellement fort ! Quoi qu’il en soit, après notre séance, j’étais lattée et je me suis endormie, comme une bienheureuse que j’étais. J’ai dormi, si ...
... profondément que c’est Hugo qui m’a réveillée lorsqu’Harold l’a posé sur mon ventre. Il l’avait changé, pouponné, donné le biberon de quatre heures, sans que j’aie rien capté ! Du coup, j’étais un peu honteuse, je me sentais mère indigne de mon enfant, et aussi, femme indigne, encore nue et exposée à ce presque inconnu, rhabillé et souriant béatement aux gazouillis de mon bébé. Je dois reconnaître que je n’en menais pas large ! Je me suis rhabillée à toute vitesse pour retrouver un semblant de convenance. Et déjà, je balançais entre l’espoir d’entendre Harold m’annoncer son départ et la crainte de le voir partir. Le bonheur de sentir mon corps apaisé, la honte de sentir mes sens encore affamés. Et panique, total panic, lorsque je l’ai vu sortir ses clés de sa poche et m’adresser un timide sourire gêné ! Ni une ni deux, je lui ai collé Hugo dans les bras, sans rien dire, sans explication. Tellement paniquée que comme une idiote, je n’ai rien trouvé de mieux à faire qu’attraper un balai pour m’escrimer à rassembler des poussières imaginaires. Harold avait compris : — Je peux rester un peu, si tu veux ? M’accrochant à deux mains au manche du balai, j’avais balbutié un remerciement timide. — Oui,… et tu peux manger avec moi ce soir,… si tu veux ? Grand sourire d’Harold ! — Eh bien, si on le veut tous les deux ! Et toi, garnement, t’es d’accord ? Oui ? Non ? Bon, eh bien, qui ne dit mot consent ! Adjugé, je reste à dîner, à condition de pouvoir t’aider à préparer le festin ! Mais, tout ...