Le ridodo - Histoires de Sexe

Le ridodo

... lui ait fallu dix-huit essais avant de trouver l’ouverture de la soute ! Il devait craindre un faux contact dans le système d’allumage ! — Système d’allumage enclenché ! Compte à rebours lancé ! Prière d’introduire le missile ! VIIIITE ! Objectif en vue ! En bon soldat, C’ptain Harold a obéi. La torpille s’est engouffrée, vaillamment, gaillardement, pour mon plus grand bonheur. Aucun problème de lubrification, je sentais ma mouille dégouliner sur mes cuisses. Tu m’étonnes, quatre heures d’échauffement ! J’ai même relevé une jambe, coinçant mon genou sur le bord de l’évier, pour bien dégager le passage ! Cassée en deux, les seins en pendouille, j’ai subi ses manœuvres avec délice ! — On va y aller, on… va… y aller maintenant ! On va y ALLER ! On est parti, on est PARTI ! Oh oui, on… Partie ! Encore ! Mise sur orbite, lâché de grenades, ça explose de partout. Pour moi ! Juste pour moi ! Merde ! Mais viens, Harold, viens ! Mais le salaud fourrage toujours, mais ne défouraille pas ! Il va me démonter s’il continue ! Aux grands mots, les grands remèdes ! — Entrée de service, vite ! À l’annexe ! Ni une, ni deux, la tête chercheuse trouve le sas, m’explose la rondelle, fore le passage. Il fore, fore, fort ! Ses doigts sur mon bouton qui n’en peut plus ! Je suis cassée en deux, si ça continue je vais finir le nez dans l’eau de vaisselle ! — Oui ! oui ! OuiIII ! Enfin, il se lâche, il explose, il décolle. Enfin, il court vers moi, me rejoint ! Je n’en pouvais plus de l’attendre ! ...

... C’est bon, trop bon ! Ça ne devrait même pas exister des trucs comme ça ! ********* Le lendemain, trêve ! À force d’être démonté, l’atelier de Vénus est en vrac. Pas touche, please. Du coup, on décide de faire un tour en ville ! Harold avait prévu le coup : mardi, il avait acheté un siège auto pour Hugo. Impossible à coincer le bonhomme. Je parle d’Harold là, car mon gamin, lui, un vrai pacha dans son fauteuil grand confort. Je vais être franche, la perspective d’aller faire des courses avec mon jeune amoureux de soixante balais m’inquiétait un peu. Pas que j’en ai eu honte, j’assumais totalement, mais je ne voulais pas que lui en souffre, qu’il subisse les regards dédaigneux de mémères acariâtres ou de pseudo play-boys machos furieux de se voir souffler un petit cul par un pépère. C’est vrai qu’il ne fait pas son âge mon Harold, qu’il fait bien dix ans de moins, mais bon, on voit bien que ce n’est pas un perdreau de l’année comme il dit lui-même ! Et comme je ne voulais pas marcher dix mètres devant lui non plus, j’ai soigné ma mise. Je me suis donné un coup de vieux, enfin, de vieille. Robe supra hyper sage, no décolleté, ample, j’ai relevé mes cheveux en chignon strict, forcé un peu sur le maquillage. Il a compris mon manège. — Dur de se trimbaler avec Papy…— Arrête tes conneries, j’assume je t’ai déjà dit, j’assume grave ! Mais bon, si je peux éviter de faire râler les cons… J’aime pas les cons !— Ça tombe bien, moi non plus ! Ça nous fait un point commun ! L’expédition s’est ...