1. Véro et les cinq mousquetaires


    Datte: 05/04/2021, Catégories: fhhh, couplus, Collègues / Travail grossexe, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte,

    ... pour dire : « Ah Véro ! » ou « Ah Jean-Jean ! » , puis il m’étreint les mains et se lance dans un discours dont je saisis pas grand-chose si ce n’est que tout va bien se passer même si le ton de sa voix dit le contraire. Enfin, Cédric qui était resté en retrait pour parler à Damien s’approche, écarte Vincent et me soulève de terre pour me serrer tendrement contre lui. J’adore cette force tranquille qui émane de sa personne, il a la carrure du bûcheron et la délicatesse d’une brodeuse. Puis il me donne son baiser, un seul, comme à l’accoutumée, accentue encore son étreinte et me dépose doucement, me laissant toute pantelante de bien-être. Malgré tout, j’ai un sentiment de manque, d’inachevé. Mon esprit a beau fonctionner au ralenti, je sens confusément que ce trio ne me satisfait pas autant qu’il le devrait et l’irruption d’un quatrième larron explique tout : Julien n’était pas là ! Il s’oriente dans la vaste salle, nous cherche des yeux tout en repoussant ses cheveux en arrière et en remontant ses lunettes d’un geste machinal. Nous apercevant, il marque un temps d’arrêt, jaugeant la situation du regard puis s’approche lentement. Il me serre dans ses bras en me disant tout bas à l’oreille : — Ça y est, on est tous là. On va s’occuper de toi. Repose-toi sur nous. Oui, ça y est. Ils sont tous là : Damien, Vincent, Cédric, Julien. Avec mon Jean-Jean, ça fait cinq, mes cinq mousquetaires ! Bien sûr, je sais que dans le récit d’Alexandre Dumas, ils ne sont que trois. Mais comme ...
    ... le dit Vincent le charmeur : — Pour Véro, trois, ça n’était pas suffisant ! Il faut dire que ces cinq-là se connaissent depuis toujours. Ils étaient déjà ensemble sur les bancs du lycée et, ne voulant pas se quitter après le bac, ils se sont inscrits dans une équipe de basket, ce qui leur a permis de faire d’une pierre trois coups ! Continuer à se voir donc, pratiquer une activité sportive et assouvir leur passion pour le basket. Et depuis toutes ces années, pour rien au monde, ils ne manqueraient leur entraînement d’autant qu’il se prolonge maintenant par une petite soirée informelle où je les accueille pour l’apéro et des pâtes ou pizza selon l’inspiration du jour. Pourquoi chez nous ? D’abord, nous habitons près de la salle de sport, mais surtout parce que les histoires personnelles de mes quatre larrons ne sont pas des plus heureuses et qu’ils ne sont pas en mesure de nous rendre la pareille. Jugez-en ! Damien d’abord. Le quasi-jumeau de mon mari ne peut pas prétendre avoir épousé ma jumelle ! Elle serait plutôt à l’opposé de ce que je suis. Froide, distante, coincée même, selon les confidences de son mari à Jean-Jean et elle passe plus de temps chez sa mère qu’au domicile conjugal. Vincent ensuite, alias Vicente qu’il faut prononcer à l’italienne, exubérant, dragueur, n’a pas réussi à se poser et va joyeusement de fille en fille, mais comme il a un jour avoué à mon homme : — Je suis quand même souvent seul le soir. Cédric, lui, est séparé depuis quelques années et il vit ...
«1234...20»