Véro et les cinq mousquetaires
Datte: 05/04/2021,
Catégories:
fhhh,
couplus,
Collègues / Travail
grossexe,
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
... mal cette séparation. Il est toujours très attaché à sa femme et ses enfants lui manquent beaucoup. Enfin Julien, notre prof intello de gauche, est tout aussi seul, mais pour d’autres raisons. Passionnée comme lui par la vie politique, sa femme s’implique beaucoup n’hésitant pas à donner de sa personne, voire même « à donner sa personne » ainsi que le dit ironiquement son mari ! Bref, rien de réjouissant dans leur quotidien. Et moi, les histoires tristes, ça me touche et alors, il faut que je fasse quelque chose : je me fais donc un devoir de bien les accueillir, de les faire rire, les charmer aussi. Ainsi, le temps d’une soirée, ils sont heureux. Je sens bien qu’ils sont un peu amoureux de moi et je crois que ça me plaît bien. Mon mari est content de les voir rire, plaisanter et me taquiner aussi. Donc, tout est bien si ce n’est que mon enthousiasme risque de me jouer des tours. D’ailleurs, il y a quelque temps, ils avaient improvisé un petit sketch où ils dégainaient des épées imaginaires en s’écriant en chœur : — Un pour tous, tous pour Véro ! À quoi, levant ma coupe, dont j’avais sans doute un peu abusé, je répondis : — Et Véro pour tous ! Le temps s’est soudainement figé et pendant le bref instant de silence qui a suivi, j’ai senti tous ces yeux posés sur moi : ils m’ont fait comprendre que ces quelques mots constituaient une promesse, un engagement pour ces hommes si seuls. L’éclat de rire général qui a suivi n’en a pas amoindri la portée. Depuis, je les sens autour de ...
... moi, leurs baisers sont plus appuyés, leurs embrassades se prolongent. Et comme dit Jean-Jean : — Ce qui est dit est dit, il faut assumer ! Mais cette tension amoureuse, sexuelle même, est finalement très agréable. J’en rajoute en me faisant belle pour eux, portant des robes qui mettent en valeur mes jambes, mes fesses, ma poitrine. On pourrait croire que je les provoque, mais je pense plutôt que je veux leur faire plaisir, juste leur donner une compensation, car la vie n’est pas tendre avec eux. Où cela va-t-il me mener ? Je ne sais pas. C’est vrai que le crescendo est à son quasi maximum. Mon mari, tout aussi tendu et excité que les autres, dit qu’il va se passer quelque chose. Voilà. Il avait raison, il s’est passé quelque chose, mais pas ce qu’il imaginait ! Nous voilà à attendre ici aux urgences et j’ai bien conscience que l’état semi-comateux dans lequel je suis me permet de ne pas faire face à cette horrible réalité. La nuit est maintenant tombée. L’attente est longue et plus personne ne parle depuis un bon moment. Le tableau que nous offrons doit être assez étrange. Nous sommes assis au fond de la salle d’attente et je suis installée entre Cédric d’un côté et Damien et Julien de l’autre ; Vincent, quant à lui, est trop tendu pour s’asseoir et arpente le vaste hall désert à cette heure avancée. Les sièges inconfortables autant que la fatigue font que je bouge sans arrêt, cherchant une position qui me soulagerait. S’en rendant compte, Cédric me propose de m’allonger. Il ...