1. Un soir à Paris


    Datte: 06/04/2021, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus, confession,

    Je me marie demain. Ce soir, je pars retrouver mon fiancé à Grenoble. Francis, c’est mon amour. Un beau brun aux cheveux bouclés qui lui tombent sur les épaules. Torse nu, il a des airs de Morisson. Il déteste que je le lui dise, ça l’agace et ça m’amuse. Il s’obstine à se composer un style rebelle, qui ne lui va pas du tout. Francis, c’est un homme d’une telle douceur. C’est le tout premier amant qui m’ait réconciliée avec le sexe. Avant lui, je croyais que l’orgasme n’était qu’un mythe. Le plaisir ne m’était pas inconnu et ma première fois avait été une réussite qui aurait pu donner le ton de ma vie sexuelle et érotique. La suite a été plus décevante et parsemée de fastidieuses séances de pelotages plus ou moins acrobatiques, souvent ennuyeuses et rarement marquées par le désir ou la folie. Puis, j’ai trouvé Francis. Nous nous sommes rencontrés il y a deux ans. Sa sœur, une de mes nouvelles amies m’avait invitée à un concert où il était musicien. Il n’est pas fréquent de croiser un homme, harpiste de concert. J’ai immédiatement voulu le connaître. Le soir même, il me faisait visiter son appartement. Le lendemain, nous partagions notre petit déjeuner, moi revêtue d’une de ses chemises en laine de montagne. Je suis tombée amoureuse de lui. Nous sommes tous deux Grenoblois. Nos parents travaillent dans le même hôpital. Il est si grand que personne là-dedans ne se connaît vraiment. J’ai été contrainte d’accepter un emploi sur Boulogne, lui est revenu en Isère. Nous avons du ...
    ... mal à vivre notre séparation. Je me sens seule dans cette ville. Je ne connais personne, je ne suis pas du Nord. Je n’ai pas envie non plus de nouer de contacts. Je n’y resterai pas. Les montagnes me manquent. Nous avons décidé de nous marier. Tout le monde est heureux. On fera ça à Uriage, comme toutes nos fêtes de famille. Je suis épuisée par ma semaine, les contrariétés des clients, la mesquinerie des collègues, la monotonie des journées. Pour gagner du temps ce soir, je me suis rendue au bureau avec ma valise. Elle n’est pas bien grosse, suffisante pour contenir mes affaires de trois jours. Je n’ai pas échappé aux remarques de l’autre pie. Nous sommes assises face à face, séparées par un écran d’ordinateur et une pile de dossiers qui grandit chaque jour. J’ai été embauchée en septembre dernier pour faire la même chose qu’elle et soulager sa charge. Le recouvrement est une activité qui ignore la crise. J’aurais voulu être journaliste, mais je n’ai rien trouvé de suffisamment rémunérateur dans le secteur. J’y ai pourtant mis du mien… vous pouvez le croire. Je me suis accrochée à la moindre proposition de pige, j’ai fait tapisserie dans tous les endroits où il fallait absolument être vue. J’ai écrit, écrit, toujours avec l’espoir qu’un de mes papiers soit enfin accepté. J’étais prête à tout. oooo0000oooo J’ai été, l’an dernier, convoquée par un directeur de rédaction. Il insistait pour me rencontrer. Je lui avais envoyé un article sur la prostitution des étudiantes. Une série ...
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