1. Un soir à Paris


    Datte: 06/04/2021, Catégories: fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus, confession,

    ... regard des hommes, surtout quand je me trouve belle comme je l’étais aujourd’hui. Mais ce n’était vraiment pas le moment. Dix-neuf heures quarante-cinq ; le bureau est tout à côté. J’y serai en moins de deux minutes sans me presser. Je n’avais pas envie d’être en retard, mais non plus me ridiculiser en affichant une impatience excessive. J’avais juste le temps de me refaire une beauté. Un peu de poudre sur les joues pour effacer les excès de brillance, un petit coup de rouge à lèvres, dont j’avais maculé ma tasse de thé. Les cheveux… j’ai l’air cruche avec cette queue de cheval. Bon, je les détache, ça me donnera un peu plus d’assurance. J’ai la trouille… Quand ça m’arrive, ma vessie à tendance à se contracter toute seule. Il faut que je fasse pipi… mais pourquoi ai-je pris un thé ? Dans moins de dix minutes, je serai de nouveau à me tortiller sur ma chaise… Houlà… mais quelle heure est-il ? Bon sang, il faut que je file, je suis déjà en retard de cinq minutes. Je me précipite au dehors sans prêter attention aux réflexions des poivrots sur mon passage. La porte à peine franchie, je suis arrêtée par un mur d’eau. Un déluge de printemps, prêt en un instant à ruiner en mes escarpins et transformer mon discret maquillage en création graphique inédite. Il est bientôt presque dix. J’hésite, mais je ne peux pas attendre. Quand je pense que j’avais deux heures d’avance, je vais arriver avec un quart d’heure de retard. J’ai envie de me gifler. oooo0000oooo — Bonjour mademoiselle… ...
    ... Popy… c’est bien ça ? Vous permettez que je vous appelle Popy ? C’est mignon, vous avez déjà un nom de presse, autant vous y faire. Appelez-moi Sandro je vous prie, me lança-t-il les yeux rieurs, brillants de malice.— Euh oui, bien sûr… répondis-je timidement, je trouve ce nom un peu ridicule, comme moi maintenant… Excusez-moi, j’ai pris une trombe d’eau sur moi… juste le temps de traverser la rue et je suis trempée jusqu’aux os.— Ça n’a pas duré, mais c’était impressionnant, en effet, j’ai dû fermer la fenêtre du bureau, l’eau commençait à inonder le parquet. Vous n’avez pas eu de chance. Mais ne restez pas comme cela, vous allez attraper froid et je ne peux pas vous laisser dans cet état. Sandro Navarro était un homme d’une quarantaine d’années. Élégant, le regard sombre et brillant, il m’observait d’un air à la fois bienveillant et amusé. Il dégageait de lui un charisme que je n’avais pas l’habitude de percevoir auprès des hommes plus jeunes que j’étais accoutumée de côtoyer dans mon quotidien. Ce n’était pas mon type d’homme. J’ai toujours fantasmé sur les surfeurs californiens bronzés toute l’année ou les sportifs bien bâtis à la mâchoire carrée des campus américains. Pourtant, les hommes qui jusqu’à présent m’avaient fait craqué ne ressemblaient pas à ce que j’imaginais être mon idéal masculin. Mon interlocuteur de ce soir ne faisait pas exception à ma règle. Intimidée par l’homme et les circonstances je me sentais fondre, incapable d’une pensée cohérente. J’aurais voulu ...
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