Un soir à Paris
Datte: 06/04/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fdanus,
confession,
... fragile barrière qui depuis le début de la soirée nous séparait, laissant planer un doute qui me donnait l’impression d’avoir encore le choix d’accepter ou non sa proposition. Peut-être n’était ce qu’un effet de mon imagination, je sentis la pression s’accentuer, comme un message d’impatience de sa part. Il attendait une réaction de ma part. Je conservais le regard tendu sur l’immeuble en face de la rue. Si je restais ainsi, sans répondre, je savais que sa main se retirerait. Nous reprendrions alors notre correction, son regard, amusé et cruel, tel celui d’un chat qui feint de donner sa chance à la souris qu’il vient d’attraper. Je ne sentais plus mon épaule ou plutôt, je la percevais comme le centre de mon corps, irradiant des ondes de plaisir et d’excitation qui soulevaient ma poitrine, descendaient dans mon ventre et se perdaient dans le creux de mes reins. Je manquai d’air, mais ma respiration s’accéléra, mon cœur battit si fort que je pus entendre ses pulsations affolées qui résonnaient derrière mes oreilles. Je tournai mon visage vers cet homme que je ne concevais plus comme un inconnu, une simple entrée dans mon registre de téléphone. Le second choc fut son regard. Je ne m’étais pas rendue compte à quel point ses yeux étaient sombres. Ils me scrutaient au travers de moi, comme si mes pensées lui étaient accessibles sans effort. Je me sentis nue devant cet homme dont le désir enflammait ma féminité. Il me regardait fixement, attentif au moindre signe de ma part, ...
... jouant avec les mèches de mes cheveux, le dos de sa main posé sur ma gorge. Il les tordait doucement, les entortillant dans ses doigts, les lissant d’un geste infiniment sensuel. J’aurais voulu sourire, lui faire comprendre que ce simple contact faisait en moi monter une tension que je n’avais encore jamais ressentie jusqu’à présent. Ses doigts, légèrement, massèrent ma nuque, l’effleurant de leur pulpe, laissant sur ma peau un chemin de frissons voluptueux qui persistèrent alors qu’ils n’étaient déjà plus là. Cette main était diabolique. Je voulus la retenir. Je sentis ma volonté paralysée. Peu à peu, mon corps s’affranchit de mes retenues. Je posai ma joue contre sa paume. Sans rien provoquer, j’avais juste réagi à sa caresse. Je voulus simplement le sentir plus proche de moi, plus fort contre ma peau. D’une pression à peine appuyée, il m’attira contre lui. Je n’étais alors plus une femme, mais un animal dont il semblait connaître le moindre code pour l’orienter. Il resta silencieux, me commandant avec des impulsions imperceptibles. Il ressemblait à un cavalier immobile qui domine sa monture. Il m’amenait juste où il le souhaitait, assuré qu’il était de fouiller mon désir, le précédant quand j’en étais encore inconsciente. oooo0000oooo Je voulus goûter l’odeur de sa peau. M’enfouir dans son cou, le respirer, le renifler, sentir la dureté rugueuse de ses joues bleutées. Ses doigts effleurèrent le creux de ma nuque. Je courbai la tête, l’encourageant à accentuer cette caresse. Sa ...