Le rêve de l'été
Datte: 08/04/2021,
Catégories:
fh,
inconnu,
vacances,
campagne,
amour,
revede,
Oral
pénétratio,
consoler,
occasion,
nature,
... côtoyer ne m’intéressaient guère. D’ailleurs, ils étaient tous visiblement heureux en ménage. Je sentais que ma situation n’évoluerait plus guère, que ma vie s’écoulerait lentement et sans éclat, avec seulement, ça et là, quelques rencontres minables et éphémères. Le pire était que je savais que j’allais peu à peu m’y habituer, l’accepter. L’hiver passa ainsi, puis vint le printemps. Avec les beaux jours, mon moral remonta légèrement. Le soleil me faisait du bien, je trouvais dans l’éveil de la nature un dérivatif à ma mélancolie. Surtout, je sentais que quelques jours de vacances, en juillet, me seraient bénéfiques, j’allais pouvoir rompre quelque temps avec la morne succession de jours identiques. Il fallait aussi me fatiguer physiquement. Je décidai donc de reprendre une ancienne habitude de vacances, le camping à vélo. J’allais parcourir les petites routes de Dordogne, visiter les plus beaux sites, dormir à la belle étoile où je voudrais, quand je voudrais, sans aucune contrainte. Je pris un équipement minimum, et à moi la nature ! La première journée fut très prometteuse. Le soleil resplendissait, l’air tiède emplissait mes poumons de senteurs enivrantes. La nature rayonnait, à l’apogée de son cycle, je me sentais à l’unisson. À chaque nouvelle butte que je franchissais, un paysage nouveau, infiniment varié, s’offrait à mes regards. Je pédalais à un bon rythme, et avec la chaleur qui venait, je transpirais abondamment sous mon maillot et mon cuissard que j’avais enfilés ...
... à même la peau. J’aimais cette sensation, j’aimais cette fatigue purement physique, en rien accablante, qui m’envahissait peu à peu alors que le soleil s’abaissait. L’heure cependant avançait. Après avoir dépassé un petit château, je roulais sur une petite route forestière, mais je ne souhaitais pas arriver au village où elle menait, il m’aurait été difficile d’y trouver pour camper un endroit isolé, tranquille. Je ne savais trop que faire, lorsque je vis un petit chemin partir de la route et remonter, au milieu des bois, une petite colline. Avec un étrange sentiment de sérénité, comme si j’avais toujours su qu’il existait, je l’empruntai. Après un petit trajet, je poussai une exclamation : que c’était splendide ! Le chemin débouchait sur un promontoire dégagé d’arbres, qui offrait un magnifique point de vue sur la campagne aux alentours, illuminée par un soleil à présent bien bas, mais qui me chauffait encore le visage. Il plongeait peu à peu vers l’horizon, se parait d’une magnifique robe rouge sang. Cette vue pourtant faisait renaître la mélancolie en moi, en la teintant d’une douceur crépusculaire. Ma vie filait comme les jours s’enfuyaient, l’été bientôt laissera place à l’automne… Un rossignol emplissait l’air parfumé de son chant plaintif et obsédant. Des souvenirs remontaient en moi, non, il ne fallait pas les laisser ternir cette belle journée… Le ciel peu à peu s’assombrissait. J’étais si lasse, la soirée était si douce ! C’était l’heure de dormir. J’ôtai pour les ...