1. Le rêve de l'été


    Datte: 08/04/2021, Catégories: fh, inconnu, vacances, campagne, amour, revede, Oral pénétratio, consoler, occasion, nature,

    ... que je m’affairais, il enchaîna d’un ton qui se voulait dégagé. — Je peux, si vous le souhaitez, vous indiquer un endroit, non loin d’ici, du même genre que celui-ci, mais encore plus beau, car tourné vers le levant. Avez-vous une carte ?— Si vous voulez. Mais vous savez, j’ai l’intention de beaucoup bouger. C’est à peine si je sais dans quelle direction j’irai aujourd’hui. Malgré ma réponse peu encourageante, il me montra l’endroit, qu’aucun signe particulier ne montrait sur la carte. — Vous semblez bien connaître le pays.— Et pour cause, je suis ici chez moi.— Ah, vous êtes peut-être le châtelain ? Il sourit franchement. — C’est cela, en effet ! Nous bûmes notre tasse de café en silence. — Il ne me reste plus qu’à prendre congé, et à vous souhaiter de bonnes vacances. Je vous remercie de cette charmante rencontre – et du café. Il disparut sans bruit dans la forêt, aussi soudainement qu’il était apparu. Je me sentais soulagée, mais aussi, étrangement, déçue. Il aurait pu rester davantage. Il venait de trouver dans son domaine une jeune femme seule et belle, et qui, ainsi interprétais-je son regard, devait lui plaire. Il aurait pu chercher à aller plus loin, je n’aurais guère pu lui en vouloir et j’aurais même sans doute apprécié ses avances, tout en les repoussant avec gentillesse. Mais il ne l’avait pas fait. Allais-je m’avouer que je le regrettais, comme je regrettais que tout à l’heure il ne se fût pas retourné pour me surprendre, nue et frissonnante, dans la clarté du ...
    ... matin ? Si mon esprit luttait, une douce chaleur en bas de mon ventre avouait assez que, si cet inconnu s’était montré plus entreprenant, mon corps n’aurait pas dit non… Mais qui était-il ? Il me fallait en savoir plus. Je me remis en route, et roulai vivement vers le village. Celui-ci, typique de la région sans être spécialement remarquable, avait une assez belle église, et devant, sur une place inondée par le soleil matinal, un bar qui venait d’ouvrir. Je m’assis à la terrasse et commandai un café. Les regards, lourds déjà d’imprégnation alcoolique sans doute plus ou moins permanente, des quelques habitués, me gênaient beaucoup. Leur lieu de perdition préféré ne devait pas souvent leur offrir la compagnie d’une jeune femme que la boisson n’avait pas avilie. Je réalisai alors que tout à l’heure, comme par hasard, le premier maillot que j’avais pris dans mon sac était le plus moulant, celui qui mettait le mieux en valeur les rondeurs de mes seins. Le silence, qui commençait à se faire lourd, fut brisé à mon grand soulagement par le patron avec le ton le plus cordial. — À ce que je vois, mademoiselle, vous faites du camping à vélo ? On en voit assez souvent par ici.— Je le crois bien, la région est bien jolie.— Oh oui, et c’est certainement une façon bien sympathique de le découvrir, surtout lorsqu’on est jeune.— Seulement, il faut faire attention où on couche, on peut faire des mauvaises rencontres… ou de bien bonnes ! Cette dernière phrase lourde de sous-entendus grivois, ...
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