1. Le rêve de l'été


    Datte: 08/04/2021, Catégories: fh, inconnu, vacances, campagne, amour, revede, Oral pénétratio, consoler, occasion, nature,

    ... libération. Le sentiment de plénitude qui m’envahissait était extraordinaire. Le plaisir lançait sur moi des vagues de plus en plus hautes. Je me laissais submerger. Au-dessus de moi, les étoiles, complices de mon bonheur, me semblaient briller davantage. Les rumeurs de la nuit, le chant des grillons, le hululement des chouettes accompagnaient dans mes oreilles les cris que je poussais à présent sans retenue, comme si, au milieu de ce sanctuaire de la nature, j’étais pour cette nuit le soliste d’une mystérieuse symphonie. Je m’abandonnais peu à peu, le temps semblait s’abolir. J’étais envahie d’un orgasme comme je n’en avais jamais connu. Mon amant inconnu m’embrassait sans relâche, sur les seins, sur la bouche, dans le cou. Je sentais contre ma poitrine battre son cœur, à l’unisson du mien, de plus en plus vite. Soudain, me faisant pousser un cri encore plus fort que tous ceux qui avaient précédé, et qui, se mêlant au sien, déchira l’air de la nuit, il versa en moi une abondante semence étrangement et merveilleusement chaude. Je repris peu à peu ma respiration, goûtant avec délices chacune de ses ...
    ... caresses, chacun de ses baisers. Je me blottis contre lui, une douce torpeur m’envahit. Enfin, je m’endormis dans ses bras, terrassée, heureuse. Les premiers rayons du soleil me surprirent ainsi, allongée nue parmi les fleurs. Il avait disparu. Si les souvenirs de cette nuit n’avaient pas été si clairs dans mon esprit, si mon ventre n’était pas encore noué, presque douloureux, du plaisir qui l’avait saisi, si enfin je ne voyais pas, à l’entrée de mon sexe, des traces de semence, j’aurais pu croire que ce n’avait été qu’un rêve, un beau rêve de l’été comme en font les jeunes filles. Je ne savais pas son nom, je pressentais que je ne le reverrais pas, et, pourtant, je ne me sentais pas délaissée. Il était venu, puis il était parti. Entre-temps, il m’avait guérie. Je m’étirai, je laissai le beau soleil réchauffer mon corps. Je passai la journée à me promener dans les hautes herbes, à jouer avec les papillons, nue comme au premier jour de ma vie, comme s’il m’était donné de parcourir un monde de nouveau vierge. Les vacances s’achevèrent dans ce sentiment d’éblouissement. Ma nouvelle vie venait de commencer. 
«12...5678»