Je suis marié - Histoires de Sexe

Je suis marié

... moins d’une heure. Margie est de retour. Elle me sourit. Elle me donne un baiser. Mais Abdou n’en a pas fini avec moi. Il veut son dû. Il veut cracher en moi. Le miroir le montre, animal dominant qui surplombe sa femelle. Pour un peu, telle une lionne, je ne serais pas surpris qu’il me morde la nuque pour maintenir la femelle qu’il honore. — C’est bon ? Ces mots sont chargés de stupre, et c’est bon de les entendre. Sa propre femme qui demande à son mari qu’un autre encule si c’est bon… Le candaulisme à l’envers ! — Oui.— Il est si gros, hein ! Moi, quand il me prend comme cela, je crois toujours que je vais éclater. Mais non. Je n’ai pas la force de répondre. Abdou est une furie et je suis un trou qu’il travaille. Le lion rugit. « Rrrrrrrr ! » Enfin il éjacule. Enfin je sens sa semence m’envahir le ventre. Moi aussi j’ai mon plaisir, mais un plaisir différent. D’habitude, c’est plus fort, mais les circonstances sont particulières. Il s’est retiré. Retiré de mes entrailles, mais aussi retiré de la chambre et on entend la douche. Décidément, ce garçon m’étonnera toujours. Grosse bite, mais avec un cerveau à la hauteur. Puissant, mais subtil. Assez intelligent pour comprendre que nous avons besoin d’être seuls, ma femme et ...

... moi. Seuls, mais en communion. — Je suis heureuse ; je me sentais coupable de te tromper, mais surtout de trouver du plaisir à vous regarder. Tu ne m’en veux pas ?— Mais non. Au moins, tout est simple. Moi aussi je me sentais coupable. Non pas de te trahir, car pour moi ce n’était pas vraiment te tromper ; c’était cette sexualité si particulière, surtout après qu’il m’a initié.— Tu crois que nous allons continuer ?— Je ne vois pas ce qui nous en empêcherait ; profitons de ce garçon si manipulateur. Profitons de ses capacités comme il profite de nous. Margie se fait câline. — Merci. Merci. J’avais peur que tu considères ce moment comme une folie à ne pas reproduire.— Au contraire. Une main caresse ma verge qui repose sur mon ventre. — Tu sais, depuis quelque temps j’ai un fantasme qui me travaille.— Oh, chérie, dis-moi.— J’aimerais que… que…— Allons, ne fais pas ta timide, ou bien c’est pour faire la belle effarouchée qui va subir des assauts dont elle se souviendra.— Justement, j’aimerais que… que… que vous me preniez ensemble. Comme toi, en sandwich, comme on dit. Abdou revient de la douche juste à ce moment. Il n’a pas entendu, mais nos regards sont sur lui. — Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?— Figure-toi que Margie aimerait…