1. Souvenirs d'une autre vie (3)


    Datte: 14/04/2021, Catégories: Partouze / Groupe

    ... au fond de ce creux, au bord de l’eau. Un endroit super… j’ai la gorge serrée. ygqyttdv Je file doucement sur la droite de sa route, impossible de descendre, tout est fermé. Une ombre soudain se glisse par le portillon. Un jeune homme, souplement qui rejoint la voiture. Il porte un paquet sur le bras. Des vêtements ou quelque chose de ce genre. Il ne doit guère avoir plus de vingt piges si j’en juge par sa démarche. Il reste un long moment au volant, ne prête aucune attention au promeneur que je suis redevenu, dès son arrivée. Les phares s’allument, la petite automobile démarre doucement, fait un demi-tour et reprend la route vers Remiremont. J’ai le cœur battant ! Elle est là ! Seule peut-être et je suis si proche d’elle… mais ! Je reviens lentement vers le portail. Son nom, je veux connaître son nom. La boite à lettres me saute aux yeux et je lis deux prénoms, associés à un patronyme familial ! Le jeune garçon serait donc son fils ? Oui ! Vu son âge approximatif, ça peut coller. Je donne un coup d’œil à ma breloque. Vingt-trois heures cinquante ! Impossible de déranger les gens au milieu de la nuit, ça ne se fait pas. Je fouille dans ma poche de chemise ! Une carte, stylo et j’écris dans le noir. C’est con, je sais, mais on ne se refait pas ! Bonsoir ! Je suis passé, mais il était trop tard et je n’ai pas osé sonner. Appelez-moi s’il vous plait ! Sylvain. Je refais le chemin en sens inverse. Sur mon front de grosses gouttes de sueur qui dégoulinent dans mes yeux. Je suis ...
    ... trempé. Je me dis que je n’aurais pas dû mettre cette carte dans la boite. C’est idiot, c’est nul ! Non, mais je ne peux plus faire machine arrière. Demain, demain j’appellerai Pauline. Elle me donnera des nouvelles, elle saura me dire… oui, mais te dire quoi ? Gros nase ? Tu te prends pour qui ? La sueur me goutte dans le cou, elle me souille la chemise. Il fait dix-huit ou dix-neuf degrés et je frissonne. Un vrai collégien, amoureux en ne plus savoir quoi faire. Allez mon gaillard ! Va te coucher tu as assez fait de conneries pour ce soir. Mes amis, vous quoi riez de me voir rouler en décapotable… vous avec raison ! C’est nul d’être amoureux transi dans une voiture où le toit est baissé, surtout dans nos Vosges ! Je suis revenu à la discothèque ! Boire un verre devrait me faire le plus grand bien. Noyer ma déception dans de l’alcool, une idée comme les autres. Et la musique me bouffe les neurones ! Au moins je ne pense pas, je ne songe plus à rien. Je me surprends à penser que sur cette piste ou tout un tas de couples dansent, des femmes et des hommes vont s’envoyer en l’air en fin de nuit. Et moi ? Et bien je finirai comme si souvent je le fais, la verge à la main. J’astiquerai cette bite dont personne ne veut. Je branlerai cette poupée de chair ! Tous les hommes, à un moment ou à un autre, le font, beaucoup ne voudront jamais l’avouer. Au moins mes doigts eux, ne me feront aucune infidélité… jamais ! — oooOOooo — Pauline Comment en sommes-nous arrivés là ? Mon coco m’a fait ...
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