1. À la cime des arbres


    Datte: 15/04/2021, Catégories: ff, jeunes, frousses, rousseurs, couple, uniforme, avion, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme chaussures, Masturbation massage, intermast, Oral

    ... plutôt très contemporaine, jean collé orné d’une grande ceinture, avec un débardeur plus classique et des Converse assez pratiques pour cette occasion. Une bouffée de chaleur me saisit la gorge, à la fois à cause d’une certaine appréhension et aussi en raison de la flamme jaillissant du brûleur de la montgolfière. Nous décollons, le sol s’éloigne, ma peur s’ancre, je m’accroupis au fond de la nacelle, apeurée par le feu et son bruit assourdissant et également par un début de vertige. On se sent si fragile dans ce panier d’osier géant. Pendant tout ce temps, Esden manœuvre l’engin, je dois le dire avec une certaine maîtrise et dextérité, bien que je ne puisse pas vraiment comparer ou analyser, n’y connaissant absolument rien ! Du moins, la nacelle ne tangue pas, et nous sommes toujours en vie ! Alors que peu à peu, je commence à perdre les doutes qui me tiraillent et à prendre confiance, Esden me tend la main, l’accompagnant d’un sourire qui se veut rassurant. Elle m’aide à me relever avec précaution et je m’enroule autour d’elle, profitant certes de la situation. Elle dépose un bisou sur ma joue et nous contemplons pour la première fois le paysage qui se présente sous nos yeux, sous nos pieds devrais-je dire. Je dois reconnaître que c’est d’une beauté incroyable. Tout paraît si petit et l’on s’amuse à examiner le moindre détail pour reconnaître ce que c’est. Un vrai tableau vivant s’exprime devant moi. De plus, le fait d’être dans une petite nacelle donne l’impression d’être ...
    ... léger, de voler comme un oiseau. Au final, le vacarme que semblait provoquer le brûleur n’est pas si effrayant et Esden ne le met en marche que par à-coups, cela devient presque une berceuse. Nous sommes dans les bras l’une de l’autre, nous serrant plus que de raison. Je lui susurre mille mercis pour cette idée et autant pour lui dire que je l’aime. Tout est merveilleux, ma compagne retire son bras un instant pour redonner un coup de flamme. Elle appuie sur la tirette et elle retire une fois de plus avec plus d’insistance. Soudain, je comprends que ma pilote actionne sans cesse la poignée du brûleur et que rien ne se passe. Aussitôt je me décompose et ouvre à peine la bouche mais aucun son ne sort, c’est même Esden qui parle la première : — Non, ne panique pas, ça va sûrement se décoincer, c’est rien !— Et si c’est pas le cas ? Esden on fait quoi là… dis-je, complètement paniquée.— Calme-toi. Je vais essayer de décoincer ce bidule et ça ira. Au pire, on ne va pas s’écraser mais juste descendre en douceur, je ne sais où. Comme un planeur si tu préfères… Pour toute réponse, je me cale au fond de la nacelle, n’osant plus regarder dehors. Comme un planeur, elle est drôle… Un temps qui me paraît une éternité, des bruits inconnus, des jurons d’Esden (chose rare venant d’elle) résonnent dans ma tête mais toujours pas de bruit de brûleur. J’avoue être paralysée, tremblant presque, les yeux clos, j’attends juste que ce foutu moteur de montgolfière remarche. Au lieu de cela j’entends ...
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