1. ... - 5 octobre


    Datte: 30/04/2021, Catégories: fffh, extracon, médical, enceinte, contrainte, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, couplea3,

    ... mets en marche sans y toucher et change les fréquences. — C’est difficile à admettre. Je ne pensais pas que ça puisse exister. C’est de la science-fiction, du fantastique. Il se ressaisit : — Depuis quand peux-tu faire… ça ? Je lui raconte comment ça s’est développé depuis mon accident. — En as-tu parlé à quelqu’un ?— Non.— Dans ce cas, continue. Personne ne doit savoir. C’est trop dangereux si une telle chose se savait. Mortellement dangereux. Beaucoup de gens voudraient profiter de tes capacités et encore plus de gens n’aimeraient pas savoir que quelqu’un les possède. Peux-tu contrôler ces pouvoirs ?— Un peu. J’ai appris à barricader mon esprit pour ne pas être assailli par les sensations et les pensées extérieures. Mais certaines très violentes réussissent à franchir mes barrages. Il y a deux jours un mourant a été amené, j’ai eu beaucoup de mal à m’isoler de sa souffrance et de son angoisse.— Bon je vais mener ma petite enquête. Je te tiendrais au courant. Ça fait une semaine que je bataille contre l’apathie de Véronique et aujourd’hui le résultat est spectaculaire. Elle ne me parle pas, mais elle me serre la main et me sourit de nouveau. Quand Dominique et Gwendoline me rendent visite dans la soirée, je leur fais part des progrès du jour. Dominique m’explique alors qu’elles espéraient un tel résultat après leur visite rendue hier à Véronique en sortant de ma chambre. Elles ont discuté avec elle. Je sais ce qu’elles vont dire et je ne me trompe pas. En résumé, elles lui ...
    ... ont dit bienvenue au Bernard’s love Club. Là où il y en a pour deux, y en a pour trois. Dominique précise : — Elle a tant donné pour toi, que ce n’est que justice qu’elle aussi ait sa part de bonheur et de joie. Ni Gwendoline, ni moi n’aurions pu nous regarder dans un miroir, ni te regarder si nous l’avions laissée dépérir, alors que la solution était évidente. Et Gwendoline d’ajouter avec une naïveté déconcertante : — Et comme Maman est retournée avec Papa. Je complète sa phrase intérieurement « Ça fait une place vacante ». On croirait presque qu’elle parle du siège d’un conseil d’administration, auquel on pourvoit par cooptation. Je ne proteste pas de ce qu’elles ont décidé sans me consulter. Je savais que ces derniers évènements avaient fait de Véronique quelqu’un qui compte beaucoup pour moi. Mais je n’en assumais pas toutes les conséquences. Maintenant qu’elles m’ont forcé la main, ou plutôt ouvert les yeux je dois bien me l’avouer elle a rejoint les deux sœurs dans mon cœur, tant j’ai senti la force de son amour. Un amour dévoué, sans restriction, la menant au-delà d’elle-même. De ce jour Véronique et moi reprenons du poil de la bête à grande vitesse, étonnant même les médecins. Elle se remplume rapidement. On parle de nous envoyer en maison de repos. Je crois que certains ne seront pas mécontents de nous, ou plutôt de me voir dégager le plancher. Je n’ai pas la naïveté de me demander pourquoi. Je discute avec Véronique dans sa chambre, quand on m’avertit que j’ai de la ...
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