1. ... - 5 octobre


    Datte: 30/04/2021, Catégories: fffh, extracon, médical, enceinte, contrainte, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, couplea3,

    ... visite. Je regagne ma chambre. Un monsieur m’attend. Il se retourne. Pas de doute je ne l’ai jamais vu qu’en photo, mais je le reconnais : c’est Monsieur Saint Lescure. Il se lève pour se présenter et me saluer. Je reste un moment sous le choc, avant de me ressaisir. Je sens chez lui de la gêne, de l’appréhension, mais il est déterminé. Sa poignée de main est franche. L’entrevue tant de fois envisagée va enfin avoir lieu. Et c’est la montagne qui est venue à moi. Il ne se perd pas en circonvolutions. — Je veux d’abord vous présenter mes excuses. Ma conduite vis-à-vis de vous était ridicule. J’ai agi sans réfléchir, pris des décisions hâtives et fais appel à des personnes nullement qualifiées. Un collaborateur aurait réagi aussi légèrement dans l’entreprise, je l’aurais viré. Après un temps, il ajoute avec humour et franchise : — Sauf bien sur si cela avait réussi. Ma seule excuse est que cela concernait ma famille. J’étais d’autant plus inquiet et furieux que vous vous en preniez à mes deux filles. Je craignais qu’elles ne soient tombées sur un godelureau intéressé par l’argent. Je vais être franc avec vous…— Vous l’êtes déjà.— J’ai été amené ces derniers temps à plus réfléchir sur ma vie que je ne l’avais jamais fait. Je me prépare à dire quelque chose, il me fait un signe de la main : — Laissez-moi terminer, c’est déjà très difficile pour moi. Il y eut une grave crise entre Anne et moi, cela a été le déclencheur. J’ai parlé avec elle et avec mes filles, comme je n’avais ...
    ... jamais parlé avant, non seulement parlé, mais écouté. C’est ainsi que j’ai pu constater leur amour pour vous et leur angoisse devant votre état, que j’ai appris que ce sont elles qui vous ont retenu et ont proposé votre… disons partage de vie. Votre arrangement avec mes filles ne me plaît toujours pas, mais j’ai compris que si je veux continuer à les voir, il faut que je l’accepte. Je gardais des craintes, entre autres sur votre intéressement, moins aigu qu’au début, car en y réfléchissant un peu plus, je me suis rendu compte que dans ce cas-là, vous n’en auriez visé qu’une seule. Et en plus il y quelques jours un ami de la famille Georges Doucadal, avec qui vous avez déjeuné, m’a appris que vous n’aviez pas besoin de courir après l’argent, ce qui a achevé de me rassurer. L’homme d’affaire ressortant en lui, il ne peut s’empêcher de parler « business », et de me poser quelques questions sur mes investissements. D’abord l’entreprise que j’ai reprise avec mes amis. Il est un peu déçu quand je lui dis qu’après y avoir travaillé, je l’avais quittée, ne me sentant pas une âme de gestionnaire et n’ayant, contrairement à mes amis, nulle compétence technique. Par contre il se montre très intéressé quand je lui dis que j’aide encore à la conclusion de certains contrats, avec l’armée ou avec certains pays africains grâce aux anciennes relations de mon père. Mais c’est ma gestion de mon portefeuille d’actions qui l’impressionne le plus, surtout quand il je lui dis que je m’en occupe ...
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