1. ... - 5 octobre


    Datte: 30/04/2021, Catégories: fffh, extracon, médical, enceinte, contrainte, Oral pénétratio, policier, fantastiqu, couplea3,

    ... personnellement, en m’efforçant de me tenir au courant de ce qui peut influencer les marchés. Il me dit que les résultats que j’obtiens pourraient faire pâlir de jalousie beaucoup d’investisseurs. Quand il prend congé et que je lui dis au revoir Monsieur, il me dit de l’appeler Pierre. Cela s’est passé le mieux du monde. D’autant que durant tout notre entretien, je me suis efforcé de le sonder, car je n’oublie pas les attentats dont j’ai été victime. Mais j’ai fait chou blanc. J’en viens à penser qu’effectivement après l’attaque du Bois de Vincennes, il n’a plus rien tenté. Mais alors qui ? Un peu plus tard, Anne arrive accompagnée des filles. Elles étaient au courant de la visite et s’inquiètent de la manière dont elle s’est passée. Je les rassure et leur fais un petit compte-rendu. Elles sont ravies de la tournure que prennent les choses. Avec Véronique nous sommes priés d’achever de guérir ailleurs. Moi en maison de rééducation, elle dans ses foyers. Il faut dire qu’elle a vite récupéré. Mes muscles après cette longue inactivité n’ont pas retrouvé toute leur tonicité. Et mon bras gauche celui qui a écopé lors de la chute, est encore douloureux et raide. Quant à mon crâne, à part une nouvelle cicatrice qui s’ajoute à celle que je dois au coup de vase de la douce Gwendoline, les toubibs m’affirment qu’ils ne voient pas de séquelles et que tout est normal. Je dois vraiment avoir la tête dure. Mais je ne leur ai soufflé mot des petits talents que l’accident a développés en ...
    ... moi. Je crois que je n’en ai pas fini avec la rééducation. Il faudra que ça aille, car je n’oublie pas que le mois prochain je dois rejoindre l’ENSB, l’école de bibliothécaire à Villeurbanne. Les formalités de sortie ayant été faites la veille, le matin une ambulance doit m’emmener vers le Centre d’orthopédie. Au moment de quitter la ma chambre, Véronique arrive. Nous sommes debout face à face, nos regards accrochés. Nos esprits se rencontrent. Elle se love dans mes bras qui s’ouvrent, nos lèvres se rejoignent pour notre premier baiser, doux comme une brise de printemps. Nos langues se découvrent. Jusqu’à ce jour, nous n’étions pas allés plus loin que se tenir la main et quelques caresses légères sur la joue ou sur la nuque. Nous sommes hors du temps et de l’espace, tout l’un à l’autre. Une décharge nous frappe douloureusement, nous ramenant cruellement dans notre monde. C’est Carine qui nous a effleuré l’épaule : — Je suis désolée, il faut y aller, l’ambulance ne peut plus attendre. Elle rayonne de sympathie et de bienveillance, et est vraiment navrée d’avoir dû nous ramener sur terre. Je la suis. Au moment de monter dans le véhicule, elle m’embrasse sur la joue : — Et encore merci, de ma part et de la part de quelques autres.— N’oublie pas…— Oui je sais, se défendre si on essaie de nous faire des ennuis et t’appeler en cas de problème.— N’hésitez pas, j’ai la chance d’avoir quelques relations. Après deux semaines de rééducation intensive, on accepte de me laisser partir. J’ai ...
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