... - 5 octobre
Datte: 30/04/2021,
Catégories:
fffh,
extracon,
médical,
enceinte,
contrainte,
Oral
pénétratio,
policier,
fantastiqu,
couplea3,
... encéphalique a beaucoup intrigué le corps médical. Que suite à l’accident, outre de nombreuses contusions, j’avais deux doigts fracturés, un coude fêlé, une épaule démise et un traumatisme crânien. Lorsque Dominique m’a parlé du 1er septembre, ça m’a fait penser que j’avais vu sur les papiers d’embauche que c’était son anniversaire. Je lui souhaite donc avec retard ses 19 ans. À quoi elle me répond qu’en me réveillant je viens de lui faire le plus beau cadeau qui soit. C’est d’Anne que j’apprends la nouvelle la plus inattendue. J’ai senti chez elle qu’il y avait quelque chose derrière sa joie. Profitant d’un moment où je suis seul avec elle, je l’amène à confier ce qu’elle a sur le cœur. Elle s’est réconciliée avec son mari. En entendant parler de lui, mes doutes me reviennent, avec en plus la certitude que c’est une action délibérée, comme l’a confirmé la tentative qui a eu lieu à l’hôpital de débrancher mes appareils de survie. Bien sur je n’en dis mot. Elle me raconte qu’après leur dispute, ils ne s’étaient plus vus pendant un mois. S’il passait par Paris, il ne venait pas à l’appartement. Un jour il est revenu. Ils se sont longuement parlé, comme jamais. Il avait changé. Il était devenu humain, et était malheureux. Ils se sont pardonnés. Cette réconciliation s’est scellée sur l’oreiller. Je demande : — Et l’enfant ? Quand il est revenu, il savait qu’il n’était pas de lui, il l’accueille avec sérénité. Elle s’inquiète si je ne lui en veux pas. D’autant que cela s’est ...
... passé pendant que j’étais inconscient. Je la rassure en lui expliquant que même si je l’aime, cet arrangement, où je la baisais - j’emploie volontairement un mot cru - alternativement avec ses filles, me gênait. Le « Allez voir dehors si j’y suis les filles, pendant que je saute votre mère », ne me paraissait pas le top du meilleur goût. La situation va devenir plus saine, même si je ne regrette pas ce qui s’est passé, et cela ne m’empêchera pas d’aimer l’enfant à naître. Elle est soulagée de ma réponse, un sourire éclaire son visage. Pour ne pas s’attarder outre mesure sur ce sujet délicat, je lui parle de mon ange gardien. Elle m’écoute attentivement, je la sens troublée. Elle doit croire que je suis exalté. J’aurais dû en parler au Père Bernier. Mais pour changer la conversation, c’est ce sujet qui me tient à cœur qui m’est venu à l’esprit. À peine ai-je finit qu’elle prend rapidement congé. On dirait qu’elle se sauve, me croit-elle fou ? À peine plus d’une heure plus tard, elle est de retour accompagné des filles. Elle me demande de raconter à nouveau mon histoire. Quand j’arrête de parler, un long silence s’installe. Je les sens de plus en plus perplexes, même plus que ça, perturbées. Des sentiments contradictoires les agitent. Croient-elles que la religion m’a dérangé l’esprit ? Non ce n’est pas ça. Dominique finit par demander : — Quand as-tu senti la présence pour la dernière fois ?— Je pense trois jours avant d’ouvrir les yeux. Elles me pressent de question. Je finis par ...