... - 5 octobre
Datte: 30/04/2021,
Catégories:
fffh,
extracon,
médical,
enceinte,
contrainte,
Oral
pénétratio,
policier,
fantastiqu,
couplea3,
... leur apprendre qu’avant de m’éveiller, j’avais progressivement pris conscience de ce qui m’entourait, que je percevais les gens qui m’entouraient, que j’avais fini par les différencier. Savoir que c’était une infirmière ou quelqu’un de proche, elles, Maman, le Père Bernier, Parrain, etc. Que les visites que je recevais m’aidaient, car me donnaient de l’amour, de l’amitié. Même quand je sentais de la peine ou de l’angoisse, cela me motivait pour pourvoir les rassurer, leur dire que j’étais là. La présence de ce que j’appelle mon ange gardien était différente. Je sentais son amour et son désespoir, mais rien d’autre. Surtout, elle m’insufflait force et même vie. Je ne vois pas trop où elles veulent en venir, et j’ai du mal à me concentrer suffisamment pour les « sonder ». Nouveau silence. C’est à nouveau Dominique qui se lance à l’eau. Elle pense qu’elles ont la clef du mystère. Quelqu’un est venu tous les jours et restait près de moi, souvent jusqu’à ce que les infirmières la mettent dehors, qui disait qu’elle devait être là pour m’aider. Intrigué et avide, je demande qui. — Véronique. Dominique précise : — On avait bien remarqué qu’elle avait le béguin pour toi, mais cet acharnement à vouloir rester près de toi, nous paraissait hors de proportion, excessif. Cela serait devenu presque comique, si elle n’avait pas maigri de façon spectaculaire et pourtant par Carole on savait qu’elle mangeait comme quatre. D’ailleurs Carole inquiète l’a traînée chez le toubib qui n’a rien ...
... décelé. Je ne demande pas pourquoi elle ne vient plus. Je me mets à sa place, maintenant que je suis réveillé, avec l’existence de Dominique et Gwendoline, elle n’ose pas. Mais je demande : — Comment va-t-elle maintenant ? A-t-elle repris le dessus ? Après un silence Dominique reprend : — Le jour de sa dernière visite, en sortant, elle s’est effondrée inconsciente dans le hall d’en bas. Elle a été hospitalisée. Malgré toute une batterie de tests et d’examen, les médecins n’ont rien trouvé, hors une tension très faible que rien ne justifie. Depuis son état ne s’est pas amélioré. Je reste interdit. Je me reprends et demande si sa chambre est loin, devant la réponse affirmative, je vais jusqu’à mon fauteuil roulant et demande que l’on me conduise jusqu’à elle. Ces dames me poussent jusqu’à la chambre, sans hésitations. Quand je la regarde mon cœur se serre, elle a les joues creuses, le teint cireux, ses bras sur les draps sont décharnés, son souffle est saccadé. Je prends sa main, sa respiration se calme un peu. J’essaie de lui rendre un peu de ce qu’elle m’a si généreusement offert. Mais je ne suis pas au sommet de ma forme. À ce moment Anne me pose une main sur mon épaule. Je sens que je peux puiser en elle de l’énergie. Je commence par le faire, mais je me ravise. Je ne sais rien des conséquences de ce que je suis en train d’accomplir, si j’en juge par les résultats sur Véronique ça peut être dévastateur. Or, elle est enceinte. Il ne faut pas que je lui prenne de la force vitale. ...