Prédateurs
Datte: 02/05/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
hotel,
fdomine,
humilié(e),
chantage,
contrainte,
chaussures,
Masturbation
Oral
pénétratio,
jeu,
sm,
attache,
baillon,
gifle,
fouetfesse,
... l’année prochaine on aura du Dom Pérignon. » Je m’approchai de Marie, qui semblait toute perdue au milieu de cette bande d’escrocs et entrepris de la féliciter. Elle était toute timide, la pauvre puce, pas à sa place. Moi non plus… — Vous voulez que je vous dépose à la gare pour rentrer chez vous ?— Pas la peine, c’est gentil. Je dors à l’hôtel. Je ne repars que demain.— Vous n’avez rien mangé ? Pas bons, les petits fours ?— Pas mon truc…— Je vous invite au restaurant. On sera plus au calme pour parler de ce que vous écrivez. D’accord ?— D’accord. On s’est trouvé une pizzeria encore ouverte ; j’ai commandé une escalope milanaise avec une bouteille de valpolicella, et elle une salade de fille. On a parlé de tout, de rien, de sa façon d’écrire, de ses lectures, de sa passion pour Victor Hugo, de sa détestation de Sartre… Les yeux dans les yeux… Ses beaux yeux noirs… Ses longs cheveux noirs… Ses seins magnifiques dans son superbe décolleté noir… Baudelaire… Poe… Le corbeau… Son rimmel noir… On se souriait, nos mains se frôlaient sans cesse… David Goodis… Le roman noir… Chandler… Deux expressos… noirs… Silence… Un ange passe… Elle me regarde intensément… — Dommage, qu’elle me dit.— Pourquoi « dommage » ?— Vous me plaisez beaucoup, Simon, mais mon cœur est déjà pris.— Votre cœur ? Oh, je visais pas si haut… Immédiatement je reçois son expresso en plein visage. Me voilà la barbe et la chemise pleines de café. — Espèce de goujat ! Vous avez tout gâché !— Hé… Du calme, je réponds. ...
... Je croyais que vous étiez fan de Molière.— Et alors ?— « Vous n’aurez jamais mon cœur, Monsieur ! / Je ne visais pas si haut, Madame ! » C’est une réplique de je ne sais plus quelle pièce.— Oh, désolée… Je suis… Elle est debout, désemparée. J’éclate de rire. Je me lève à mon tour et la prends dans mes bras. Elle lève la tête, me regarde, sourit… Premier baiser. Nous voici dans sa chambre d’hôtel… Le vin, son regard, ses jambes, ses seins… J’ai envie d’elle, comme un fou. Elle déboutonne ma chemise lentement, ses ongles parfaits caressent doucement ma poitrine. Puis, dans un murmure… — Ça te dirait de jouer avec moi, Simon ?— Je crois bien qu’on est là pour ça, jeune demoiselle.— Je ne suis pas certaine que tu sois taillé pour ça… Je n’en crois pas mes oreilles. Elle ne doute vraiment de rien. Je vais la pousser un peu dans ses limites. — À quoi tu veux jouer, Marie ?— À te surprendre…— Vraiment ?— Tu es prêt à perdre tout contrôle ?— Si tu y arrives. Essaie toujours.— C’est incroyable le monde qu’il y a dans cet hôtel, tu ne trouves pas ?— Tu as raison. Faudra pas faire trop de bruit…— Ben non ! Tu te rends compte, si je me mettais à crier…— On fera attention.— Imagine… Je suis à peine majeure, tu as 40 ans… Je crie, les gens se pointent, je dis que tu as voulu abuser de moi…— …— Tu serais dans la merde, hein ? Avoue ! Je ne sais plus où j’en suis. Je trique comme un malade, mais je me mets à flipper grave. — C’est quoi ce jeu, Marie ? Son regard est devenu glacial. — À genoux ...